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69 joueurs. 1 Golb #1

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Promi de longue date, voici enfin le tant attendu classement des meilleurs joueurs de football de toute l’histoire du Golb. Un travail de titan, des heures de travail bonheur à faire des listes, à rayer des noms, à improviser des vannes très méchantes (je ne vais pas vous mentir : tout cela a failli finir en classement des pires joueurs de tous les temps). C’est une évidence, Le Golb n’existant que depuis 2006, j’ai dû un peu tricher et ajouter des joueurs antérieurs. D’autant que je n’aime pas le football contemporain, je crois même que je l’aime de moins en moins. Aussi, personne ne sera étonné de constater que ce classement se compose très majoritairement de joueurs de la fin des années 80 jusqu’au milieu des années 2000 (j’ai exclu d’office les joueurs que je n’ai jamais vus jouer à l’époque, ça n’aurait eu aucun intérêt de mettre Pelé pour le plaisir de mettre Pelé. Surtout que je n'ai jamais aimé Pelé.) Le contenu vaudra ce qu'il vaudra. On ne va pas se mentir et faire comme dans tous ces faux classements sentant plus le tableau Excel que la passion : il y aura surtout des Français, pas mal d'Italiens, aucun Allemand et à la fin, Canto gagnera. Dans cette sélection, on en profitera même pour dire certaines vérités honteusement tues par les médias, comme par exemple que si les Français trouvent l’actuelle Équipe d’Allemagne TELLEMENT sexy, c’est surtout parce qu'elle ne gagne jamais.

Enfin, à la question pourquoi soixante-neuf joueurs, je répondrai en toute sincérité : parce que. Parce que cent, c’est plus difficile qu’il y paraît et que je n’avais pas envie de mettre plein de joueurs que je trouvais bons mais sur lesquels je n’avais rien de particulier à dire. Et parce qu’à l’inverse, cinquante, c’était un poil trop limitatif.


(69) Lionel Messi (2004-) On n'a jamais que les héros que l'on mérite. Notre époque est triste, lisse et consensuelle ; il n'y avait donc aucune raison objective pour que son plus grand joueur soit autrement. Dans le fond, je n'ai jamais vraiment compris que Messi - qui entendons-nous bien est un formidable joueur - puisse faire rêver qui que ce soit. Pour moi, il est presque l'inverse absolu du rêve, de l'imaginaire, de la poésie. Il a pourtant plus de fans sur une saison que n'en aura jamais eu un gars comme Pirlo sur l'ensemble de sa carrière, et c'est d'ailleurs bien en cela qu'il symbolise toute la tristesse, toute la pauvreté et toute la médiocrité de notre époque. Nous vivons donc dans un monde où peut être considéré comme un héros un type sans charisme, dont le seul talent réside dans une accumulation de chiffres et de titres, un genre de fonctionnaire du Beau. De même qu'en 2013, d'une manière générale, on admire les gens pour leur modestie, leur humilité et leur capacité à s'excuser de demander pardon. C'est triste, mais dans une telle époque, il ne peut effectivement pas y avoir de Ballon d'Or pour des mecs comme Ibra.

(68) Cristiano Ronaldo (2002-) Il y a des gens très sérieux (jusqu'à quel point, je ne saurais le dire), qui pensent tout aussi sérieusement que Cristiano "le faux" Ronaldo est desservi par la concurrence de de l'Argentin susmentionné. Sur Le Golb, on répondra par un gros "lol". Car non seulement Cristiano avait tout à gagner à se trouver un antagoniste, mais encore celui-ci est-il tellement lisse que par un logique effet de balancier, le Portugais semblerait presque un dangereux subversif. Il va sans dire qu'en réalité, il s'agit surtout de la sympathie démesurée - et très française - pour les losers et autres Poulidor. Dans le vrai football de notre vraie époque, Ronaldo et Messi sont les deux faces d'une même et unique pièce, celle de ce qu'on appelle pudiquement les attaquants modernes, joueurs de jeux vidéo suffisamment impressionnants pour mériter d'être classés ici, mais aussi dépourvus de sex appeal que des fesses de première communiante.

(67) Jean-Pierre François (1982-88) Parce que mettre l'immortel auteur de "Je te survivrai" (et immense joueur de l'équipe B de l'ASSE. Enfin je crois) devant les deux autres était sans doute la meilleure manière de dire ce que j'en pense vraiment, et de donner une idée des (hautes) ambitions de ce classement sans me faire chier à rédiger une présentation de deux heures. Parce que si l'on est honnête, on sait bien que c'est lui, le footballeur français le plus marquant des années quatre-vingts. Et aussi parce que je me réjouis à l'idée de vous coller la chanson dans la tête pour les douze prochaines heures. De rien.



(66) Mickaël Debève (1986-2008) Mika Debève a joué tellement peu de temps au HAC que je n'ai même pas réussi à trouver une photo de lui portant ce maillot. Hasard ou coïncidence cette saison-là, je l'ai suivie avec passion (sans doute parce que c'était celle de la relégation, il y avait donc une fois n'est pas coutume un enjeu). À l'époque, l'équipe avait une vraie gueule, avec les increvables Deniaud-Hamel-Lesage, Pouget, Gravelaine ou encore les jeunes Boumsong et Chimbonda. Quand on lit ça, on se dit que ce n'est pas faux que le niveau de la L1 ait baissé en une décennie, car une telle équipe aurait de quoi emmerder bien du monde dans l'actuelle L1. Toujours est-il que malheureusement, leur jeu étaient incroyablement laborieux. Je me souviens notamment d'une mémorable fessée cul nu infligée à domicile par un Monaco quasiment imprenable (celui de Trezegol, Gallardo, Lamouchi et compagnie). Debève, qu'on associe plus logiquement à Lens (avec qui il remporta le titre en 1998 et marqua LE but contre Arsenal) et qui avait je crois été prêté quelques temps plutôt, entre à la 65 ou 70e, et soudain, ce n'est plus le même match. Énergie, fluidité, volonté... en un gros quart d'heure il transforme une déroute en honorable défaite, et mon oncle, supporter de toujours, d'opiner du chef : "Ce Debève, c'est un poumon". Tranquillement, à chaque entrée, Debève a donc continué à procurer assistance respiratoire à une équipe talentueuse, capable de coller 3-0 au champion en titre (Bordeaux), mais incapable de tenir la pression. Le résultat sera le même au final, mais l'espace de quelques mois, j'ai regardé avec un œil de neuf ce typique joueur de D1, le mec dont tu entends le nom cinquante fois par an sans jamais le voir jouer avant qu'il ne rejoigne ton équipe (ou lui mette une mine). Et dont tu t'aperçois subitement qu'il surclasse largement tout le reste de l'effectif.

(65) Piet den Boer (1981-93) En 1990, quand tous mes petits copains rêvaient de devenir un jour Chris Waddle ou Abédi Pelé, moi, je rêvais à Piet den Boer. Étrangement, je passais le plus gros de mes récréations tout seul. Mais peu importe, une saison, une trentaine de matches et quelques pions bien sentis pour les Girondins suffirent à faire brièvement de ce type à la tronche pas possible mon idole d'alors. C'est d'ailleurs à cette époque que, le temps d'une entrée, en jeu décisive je réussissais à marquer le plus beau but de ma courte carrière, dans un angle totalement fermé et en regardant à peine de ce que je faisais. Certes, c'était à l'entraînement, mais j'eus par la suite le bonheur d'entendre dire durant trois semaines "tu te rends compte ? Il a lobé Cédric Dumont !" Et si un seul d'entre vous crois sérieusement que cette anecdote n'a rien à voir avec Piet, c'est qu'il ne connaît décidément rien au football ni à l'héroïsme. Ni à l'enfance.

(64) Xabi Alonso (1997-) On reproche souvent - à raison - à l'actuelle (et monstrueuse et monumentale et agaçante) Équipe d'Espgane d'être un conglomérat de types sans charisme, aussi talentueux que fadouilles, qui passent leur vie à surjouer une modestie de façade. C'est oublier un peu vite cette vieille salope de Xabi Alonso, sa barbe rousse et son regard de tueur. Un mec qui a l'air plus anglais qu'espagnol et a d'ailleurs écrit quelques belles pages du côté de Liverpool. Un milieu relayeur roué, vicieux et catin comme un vrai Italien. À lui seul, il rachète quasiment toute une génération espagnole désespérément en manque de grandes gueules et de présence (ou tout simplement de mecs susceptibles de faire autre chose que des passes millimétrées). Sans surprise, il a fini par devenir la pièce maîtresse du Real de Mourinho, dont on oublie souvent de dire qu'il est le plus grand coach italien en activité. Et sans surprise non plus, sa popularité n'effleurera jamais celles de la plupart de ses coéquipiers de sélection. C'est sans doute pour cela qu'il sera le seul d'entre eux à figurer dans ce classement. Et aussi un peu parce que c'est un sacré joueur.


(63) Thierry Henry (1994-) Allez, va. Ne mens pas : toi non plus, tu ne peux pas piffer Thierry Henry. Ce connard bouffi d'arrogance, ce mec qui n'a pas levé le petit doigt à Knysna parce que ça l'avait contrarié d'être sur le banc, ce type qui ne voulait pas faire des passes au génial Trezegol, cet abruti fini tellement indispensable à l’Équipe de France qu'on compte sur les doigts d'une seule main ses buts dans des matches capitaux. D'ailleurs, tu as éclaté de rire en voyant l'expression "une seule main" associée à l'expression "matches capitaux". Alors décidément, notre Titi National, c'est surtout celui des autres. N'empêche. Il y a des choses que l'affection te fait faire, dire, penser... que tu ne maîtrises pas. Titi reste Titi, The Titi, un mec qui avait (a) un sacré style, même quand il fai(sai)t des plats du pied tout moches. Tu as beau ne pas être très bon en calcul mental, si la moitié des joueurs français actuels avait un dixième de son talent, tu es à peu près sûr que nous serions champions du Monde, d'Europe et de n'importe aussi souvent que faire se peut. Alors l’arrogance, ce que tu en dis...

(62) Paul Gascoigne (1984-2004) On y a cru. On a eu peur. Mais non : en 2013, Paul Gascoigne n'est toujours pas mort. Et c'est une excellente nouvelle pour tous les amateurs de foot, de rock ou de vinasse - tout particulièrement ceux de ma génération, trop jeunes pour avoir connu George Best et la plupart des rockstars allumées du foot anglo-saxon. Gascoigne, c'était un peu ça, d'ailleurs : un genre de George Best moche et un peu beauf, mais au talent aussi incroyable que sa présence ou sa gueule à sortir d'un remake rosbeef des Soprano. Le genre de gars qui pouvait réussir à vous faire regarder des matches de Tottenham, ou pire : de la Lazio. C'est dire si on l'aimait, cet éternel revenant, ce soudard soulard, qui brisa le cœur de toute une Nation - et un peu plus - en explosant en vol à l'aube du Mondial 98. L'économie de la restauration française ne s'en est jamais vraiment remise.

(61) Luis Suárez (2005-) Quiconque connaît Le Golb connaît ma passion viscérale et obsessionnelle pour la country et les cowboys. Dès lors, cette personne pourra aisément deviner - et comprendre - que Suárez soit l'un des rares joueurs de sa génération à remporter mon adhésion la plus totale. Si j'ai toujours trouvé les surnoms donnés aux joueurs un peu concons sur les bords, je n'ai jamais mis en doute la véracité de celui du Pistolero. Quand je le regarde jouer, je ne peux m'empêcher de me dire que les seules choses qui lui manquent, ce sont un ceinturon et un chapeau de cowboy. De Suárez, j'aime tout, du toucher à la gueule - j'aime même ses mains, tenez. Ce qui est marrant, c'est qu'en dépit des polémiques et de cette aura ébouriffante, il a l'air d'être un gentil garçon bien élevé par sa maman. Je préfère ne même pas imaginer une telle hypothèse. Et s'il part se réfugier dans l'atmosphère cotonneuse du futur Bayern de Guardiola (la double peine en matière de politiquement correct), je mets un contrat sur sa tête.


(60) Mathieu Bodmer (2000-) Mathieu Bodmer est un joueur culte comme il y a des films ou des groupes cultes. Le principe est fondamentalement le même : du talent, beaucoup de malchance, de lose, de mauvais choix, et une notoriété ne dépassant jamais le succès d'estime. Depuis dix ans, la France du foot est clairement divisée en deux clans distincts et assurément irréconciliables : ceux qui savent que Bodmer est un des meilleurs joueurs français en activité, et les gens de mauvais goût. Ceux-là rétorqueront, bien entendu, que sa fiche statistique est risible, que son CV fait pitié et que ses aptitudes physiques font sourire. Soit. S'ils sont capables de développer une vague forme de raisonnement (cela arrive parfois avec les gens de mauvais goût), ils ajouteront qu'il est irrégulier, trop fragile et que s'il est devenu culte, c'est surtout en creux, par nostalgie des vrais beaux N°10 à l'ancienne. Argument qui n'est sans doute pas totalement faux mais ne tient cependant pas cinq minutes si vous avez déjà vu jouer le néo-stéphanois dans un bon jour. Une vista exceptionnelle, des inspirations quasi divines, un touché sublime... s'il était né dans un pays connaissant quoi que ce soit au foot, Bodmer aurait pu devenir un Pirlo, un Riquelme, ou au pire un Guti. Pas de bol, il est né dans un quartier pourrave à Evreux. Qu'on vienne reparler après de l'égalité des chances.

(59) Jamie Carragher (1996-2013) Au foot, il y a les génies, et puis il y a autres. Je ne vais pas vous mentir, on croisera autant des deux dans ce classement. Parce que les génies sont sympas (et géniaux, si si) mais qu'au fond, on sait bien que le vrai football, c'est celui des autres. Carragher, c'est un peu le Prince des Autres (nous évoquerons leur Roi dans un prochain épisode). Âme des Reds pour les uns, gros tocard pour le plus gros de l'humanité, Carragher est l'archétype du joueur qui n'a rien pour lui et fait s'interroger les plus éminents spécialistes. Le genre de mec dont on finit généralement par se dire "bon, s'il est titulaire du Liverpool Champion d'Europe, c'est qu'il doit bien avoir un truc, quand même...", tout en étant moins sûr que jamais de ce qu'on avance. Avec sa gueule d'Anglais moyen, son absence totale de style, ses tacles de boucher-charcutier et son mental de soldat, Carragher est plus qu'un joueur : un concept. Celui de l'international qui pourrait être votre voisin, votre pote, ou tenez : pourquoi pas vous ? Après tout, vous savez mieux centrer que lui. Il n'y avait bien que l'annonce de sa retraite qui pouvait faire dire à la terre entière qu'une certaine idée du football était en train de disparaître avec lui.


Face B. : Falcao (éliminé pour cause de gentillesse) - Luis Figo (condamné pour vol de Ballon d'Or) - Pascal Olmeta (suspendu pour usage de stupéfiants) - Xavier Gravelaine (écarté suite à un conflit d'intérêts entre Le Golb et les médias mainstream) - Christophe Dugarry (repêchage possible s'il arrête le commentaire télé d'ici la fin de ce classement) - Sami Khedira (éliminé pour cause de nationalité allemande) - Jean Tigana (écarté du groupe suite aux pressions de Thierry Henry) - Adriano (laissé pour mort suite à une partie de gobelet russe avec Gascoigne) - Robin van Persie (suspendu pour cause de beauté) - Olivier Monterrubio (éliminé parce que la vieille D1, ça va deux minutes) - Nani (forfait suite à la sélection de Carragher)


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