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Channel: LE GOLB
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[GOLBEUR EN SÉRIES '17-18] Semaines 12 - 17

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BLACK MIRROR (saison 4) Ce qui est sympa avec Black Mirror, c'est que si le contenu de ses épisodes surprend de temps à autre (c'est un peu le principe), la qualité globale, jamais. Je pourrais sans trop me fatiguer reprendre mon article sur la saison 3 en changeant les titres d'épisodes, encore que celle-ci m'ait semblé globalement plus faible et même : plus fade. Sans forcément plus de bas mais avec assez nettement moins de hauts. Mais sinon, dans l'ensemble, le ratio est à peu près le même : un épisode tellement efficace qu'on évitera poliment de s'attarder sur sa morale douteuse ("USS Callister"), un très bon ruiné par l'obsession de Brooker pour les twists que tout le monde voit venir sauf lui ("Arkangel"), une pépite intimiste se dégageant très nettement du lot et rappelant que de temps en temps, ça paie de s'intéresser aux psychologies des personnages ("Hang the DJ") et trois épisodes de pur remplissage (c'est encore plus voyant cette fois-ci que dans la saison 3). Bref, le tarif désormais habituel, en attendant que Brooker se décide enfin à engager des co-scénaristes.

"Excusez-moi de vous déranger, c'était juste pour vous rappeler que même si Le Golb n'en parle jamais, Brooklyn Nine Nine est toujours une des meilleures comédies actuellement à l'antenne."

👍👍DIRK GENTLY's HOLISTIC DETECTIVE AGENCY (saison 2) Chez BBC America, on exporte tout, même Gainsbourg, qu'on a décidé de prendre au pied de la lettre. "Éléphants roses", "araignées au plastron", "chauve-souris au balcon"... lorsqu'elle n'est pas un meilleur Doctor Who que la vraie série Doctor Who, Dirk Gently's est une excellente adaptation d'"Intoxicated Man". On peut sans doute être absolument réfractaire à cette série où certes, "tout est lié", mais où c'est surtout n'importe quoi qui est connecté. Mais on peut aussi devenir totalement inconditionnel de ce show SF où tous les potards sont poussés à fond et qui sous ses dehors aumaxdutrop (this is french for overzetop) parvient à fournir un ensemble cohérent et astucieux sans jamais prendre la tête. Lequel vient s'additionner à un impressionnant tour de force : celui de ne strictement jamais adapter Douglas Adams au-delà du titre et de quelques allusions, tout en restituant parfaitement l'esprit de Douglas Adams (et soit dit en passant plus celui de H2G2 ou de Doctor Who que celui de Dirk Gently). C'est assez perturbant au début mais joyeusement joyeux désormais que la série a trouvé son ton, promis juré. Bien sûr, c'est déjà annulé, mais c'est vrai que pour un truc diffusé par BBC America, deux saisons, c'était presque une vieille série.

👍DOCTOR WHO (Christmas Special) Moffat a confondu la dernière page du script avec le discours de son pot de départ, Bill Potts n'aura définitivement servi à rien, Nardole n'en parlons pas, et le premier Doctor n'était pas du tout un vieux bonhomme réac et misogyne (à l'époque, la série était même showrunée par... une femme, c'est vous dire). Pourtant, il arrive qu'une somme de trucs moyens puisse donner un résultat plaisant. Ce fut le cas ici, comme souvent durant les quatre années du mandat de Peter Capaldi – et comme souvent grâce à lui, avant tout. Impérial du début à la fin de l'épisode, il conclut son passage dans la série exactement de la manière dont il l'aura traversée : seul, dans le TARDIS, en plein monologue – il y en eut un paquet ces trois dernières années, des scènes comme celle-ci, pour quasiment aucun ratage. Ce qui lui confère au final la scène de régénération la plus satisfaisante de la série moderne, ce qui n'était certes pas dur puisque celle d'Eccleston fut expédiée en trente secondes, celle de Tennant fut larmoyante et pathos au possible, et celle de Matt Smith... bah, ce fut celle de Matt Smith. Allez, bienvenue Jodie et ne t'inquiète pas si ton nouveau manager t'a déjà mise dans une situation inextricable, promis, il reviendra plus.

Bienvenue Jodie mais quand même, Au revoir Peter. Et à très vite, car contrairement à ton prédécesseur, on ne doute pas une seconde de te revoir rapidement au top.

👍ELECTRIC DREAMS (restes de saison 1) Je n'ai rien compris au mode de diffusion de cette série (la première moitié à l'automne sur Channe 4, l'intégrale en janvier sur Amazon... mais pas dans le même ordre ? Et la fin sur Channel 4 un jour peut-être ?...) (en fait j'ai parfaitement compris, c'est juste que c'est totalement débile), mais il y avait encore quelques jolies choses dans cette seconde partie ce bout de saison 1 qui traînait au fond des tiroirs (je pense notamment au très bon "The Father Thing", qui s'autorise à donner simultanément la leçon à Black Mirror ET Stranger Things). C'est toujours – forcément inégal – mais, allez savoir pourquoi, ça énerve moins que chez l'autre anthologie sus-commentée – je reconnais sans peine que ça vient peut-être de moi. Je reconnais aussi que s'il n'est pas déplaisant de se laisser embarquer par l'imaginaire opulent de Philip K. Dick (ce qui ne m'était plus arrivé depuis de nombreuses années), Electric Dreams n'est pas aussi ravageuse qu'elle le pourrait ; pas aussi perturbante, agressive... disruptive que ne l'est la littérature de l'auteur. Elle en est même très loin à ce stade. Mais dans ses épisodes les plus réussis et en dépit de limites budgétaires évidentes, elle arrive réellement à scotcher à l'écran, ce qui n'était vraiment pas gagné au départ. En se reposant énormément sur les personnages (beaucoup plus que l'autre, là haut), en gérant assez admirablement son rythme (les épisodes sont très denses et, pourtant, n'excèdent pas une fois les 50 minutes) et en s'appuyant suffisamment intelligemment sur l’œuvre de Dick pour prendre fréquemment le spectateur à contre-pied.

👍GROWN-ISH Inutile de se voiler la face, on attendait à peu près rien du spin-off de Black-ish. Non qu'on ait quoi que ce soit contre Zoey, c'est une jeune fille attachante et sympathique, mais c'est aussi la moins charismatique de tous les gamins Anderson. L'enfant sage, réfléchie, sérieuse, bref, celle qui ne sert que très rarement de ressort comique et dont le côté calme voire assez froid fait qu'on ne l'imaginait pas du tout porter sa propre sitcom. Le backdoor pilot diffusé il y a un an le soulignait déjà (c'était un épisode de Black-ish moyen+ au milieu d'un show top de chez top) ; la saison 4, dans laquelle Zoey n'est presque pas apparue (et pour cause), l'a démontré par le vide : à aucun moment elle ne nous a manqué et s'il y avait bien élément de Black-ish que l'on semblait pouvoir retirer sans menacer l'équilibre de la série, c'était elle. Bref, on attendait rien du tout de Grown-ish, si ce n'est peut-être de nous montrer qu'on avait tort et que l'adolescente incarnée par Yara Shaidi (qui, c'est assez rare pour le souligner, a réellement l'âge de son rôle) pouvait être un peu plus qu'une petite pièce d'un grand ensemble. C'est en train de se faire. Tranquillement et après un pilote il faut le dire un peu laborieux. On sent bien qu'entre temps, le projet prévu pour ABC a migré vers Freeform et qu'on a fait savoir à Kenya Barris qu'il allait falloir orienter le tout un peu plus teenager, et un peu moins black power. Mais le deuxième épisode, excellent, et sa suite d'un très bon niveau général, sont assez facilement parvenus à lever les doutes. Grown-ish n'est pas Black-ish, elle ne parle pas du tout la même chose et n'a pas les mêmes points forts, mais elle en a d'autres qu'elle aborde avec la même intelligence et la même sensibilité, au point d'en devenir une expérience assez intéressante ne demandant qu'à devenir un rendez-vous incontournable. Grown-ish, seule série de Freeform qu'on regardera sur Le Golb durant plus de dix épisodes ? Apparemment avec Kenya Barris, même ça, c'est possible. Mais en sautant l'infâme générique, alors.

Bon et puis elle se démerde, Yara, finalement.

👍The MAYOR Tu vois ce moment où tu commences à regarder une série, tu te dis que tu aimes bien et là BOUM ! ABC l'annule (c'est toujours ABC). Voilà. Et c'est dommage car malgré un côté très consensuel, malgré des limites évidentes et même malgré Lea Michele, The Mayorétait une comédie bien sympa, dont on oubliera vraisemblablement de regarder les derniers épisodes quand ils seront diffusés au pas de charge en juillet ou en août.

Tu as un gros trou dans tes plannings séries ? Il n'est pas trop tard pour te (re)mettre à The Middle, qui est tranquillement en train de se terminer sur une de ses meilleures saisons.

The PUNISHER C'est plein d'une certaine fierté que je vous annonce être enfin parvenu à la fin de The Punisher, ce qui m'aura enfin permis de comprendre ses différentes citations aux Drawas dans les catégories "personnage le plus con" et "invraisemblance" (la fin est un summum de débilité qui mériterait d'être sauvagement spoilé). Honnêtement, j'ai cru que je n'y arriverais jamais. Ça commençait bien, pourtant. Brutalement. Comme il fallait. Et puis le naturel netflixien est revenu au galop et The Punisher s'est mise au niveau de ses prédécesseuses, avec ses longues plages de dialogues insipides entre des personnages dont personne n'a rien à foutre, ses épisodes où ils ne se passe rien et ses sous-intrigues diluant la tension jusqu'à la rendre liquide. Venant d'une série portant le nom du fuckin' Punisher, probablement le héros le plus violent de toute l'histoire des comics maintream, un mec dont l'essentiel des aventures se résume à faire boum boum, produite qui plus est par Steve Lightfoot, qui fut le bras-droit de Bryan Fuller sur Hannibal et devrait donc théoriquement s'y connaître en violence graphique... c'est peu dire qu'on était en droit d'attendre mieux que ce truc mou, aussi dénué d'idées que d'atmosphère, qui ne devient ce qu'il devrait être (un show ultra gore et sans concession) que dans ses derniers épisodes (et encore, pour le sans concession... hum hum). On entend bien la difficulté d'adapter un personnage aussi monochrome : il passait évidemment mieux en vrai/faux antagoniste de Daredevil qu'en héros – c'est d'ailleurs ainsi qu'il fut utilisé durant longtemps dans les comics (chez Spidey et DD), sa première véritable série ayant été publiée pas mal d'années après sa création. D'où la question toute bête : fallait-il réellement en faire une série ? Y avait-il tellement de choses à développer à son propos que cela nécessitât treize loooooooongs épisodes et une saison 2 déjà commandée, le tout en reniant pour bonne part ce qui fait l'essence d'un personnage qui n'a jamais aussi mal porté son nom ? Il y aurait beaucoup de choses à dire, sur l'obsession marvelflixienne de l'ennemi intime (le meilleur ami-frère-traître ? Encore ? Ils ont un problème avec ça, d'autant que là, ils ont totalement modifié la backstory de plusieurs personnages pour le caser au forceps...), sur le manque d'audace évident de la production (cette version de Lieberman est très attachante, rien à reprocher de ce côté, mais le choix scénaristique visant à introduire dès le deuxième épisode un sidekick au héros loner par excellence est tout même assez contestable...), sur tout ce qui fait que ce Frank Castle-ci paraît très édulcoré non seulement par rapport à son modèle original, mais même par rapport à celui qui était apparu dans la saison 2 de Daredevil. Vous pensiez que le Punisher était un ange exterminateur ultra-violent et sans remords ? Pas du tout : c'est un gentil gars qui a mal à son gros cœur. Le pire, c'est que dans contexte franchement pas facile, Jon Bernthal réussit tout de même à être excellent.

On appréciera le foutage de gueule : chez Marvelflix, ça fait des années qu'on adapte des héros costumés en ne les montrant quasi jamais en costume, mais quand on en adapte un qui n'en a pas réellement, il a toute la panoplie trois épisodes avant la fin.

RUNAWAYS On reste chez Marvel avec la série qui ne vous file pas du tout un coup de vieux, puisque les parents des jeunes héros, accessoirement super-vilains de la série, y sont presque uniquement incarnés par des gens qui étaient jeunes et prometteurs quand nous avions des rêves et des cheveux : Kevin Weisman (Alias), Brigid Brannagh (Angel), James Marsters en charisme et en personne, Annie Wersching (qui a réussi à inverser la formule du botox puisqu'elle a dix ans de moins que tous les autres mais n'en a jamais l'air) et même... Julian McMahon (qui lui semble carrément avoir dégotté la fontaine de Jouvence, vu qu'il a l'air plus jeune que la dernière fois qu'on l'a vu il y a quatre mille ans). Soit dit en passant, un tel casting autorise un peu à se demander à qui s'adresse réellement la série, et là il n'est pas inutile de préciser qu'il s'agit d'un teen-drama. Vous sentez poindre le problème rien qu'à l'énoncé : s'ils ne sont pas mauvais et assez bien écrits, les jeunes héros se font quand même bouffer tout l'espace par les demi-stars sur le retour qui incarnent leurs parents, notamment Marsters, qui n'avait plus foutu les pieds dans une série télé regardable depuis tellement longtemps qu'il n'avait pas l'intention de faire le voyage pour rien. La logique aurait dès lors voulu qu'on place peu à peu les adultes en retrait, mais comme chez Marvel on a eu l'idée (débile) de vendre la série à Hulu, soit donc un provider dont tout le monde se tape, encore plus les teenagers, on ne peut pas se priver d'un argument marketing aussi aisément. Aussi non content de ne pas placer les adultes en retrait, les scénaristes leur donnent-ils de plus en plus de temps d'antenne et en ajoutent même en cours de route (McMahon n'arrive qu'à l'épisode 5, par exemple, et ça fait beaucoup, heureusement qu'il n'avait contractuellement pas le droit de parler à Marsters). Ils se retrouvent dès lors coincés entre le marteau et l'enclume, n'arrivant à produire ni un vraie bonne série de superhéros (ils ne sont pas les seuls) ni un vrai bon teen-drama (on est d'ailleurs un peu perturbé en regardant la fiche technique, attelage improbable de gens issus du monde du comics et de celui du soap pour ados). Pour autant, Runaways n'est pas du tout une série désagréable et elle a même eu tendance à être de mieux en mieux au fil des semaines, mais elle reste pour l'heure un objet bâtard dont on est curieux de voir comment il évolue... ce qui passera très vraisemblablement par le fait que la moitié des adultes meure et que James Marsters devienne un gentil, mébon, il a l'habitude.

👎 VICE PRINCIPALS (saison 2) Même après deux saisons, soit tout de même dix-huit épisodes, Vice Principals reste pour moi un mystère. Comment une série avec un pilote aussi hilarant, un concept franchement cool (deux principaux adjoints de lycée – qui se détestent – s'allient pour faire virer leur nouvelle supérieure, une odieuse libérale que tout le monde adore) et un Walton Goggins absolument génial en petite merde hypocrite et obséquieuse... bref, comment partant de là devenir aussi insipide, et rapidement en plus (dès la fin de la première saison, c'était très poussif) ? Vice Principals a énormément de mal à se sortir de l'ombre d'Eastbound & Down. Les deux séries de Danny McBride se ressemblent beaucoup, sans doute trop, mais la dernière en date paraît d'emblée bien moins rythmée, tant et si bien qu'elle ne parvient ni à être aussi survoltée que les deux premières saisons d'E&D, ni à être aussi irritante que les deux dernières. En fait, la plupart du temps, Vice Principals n'inspire rien. Quel que soit le potentiel de ses gags, quel que soit le talent de ses comédiens, on la regarde d'un œil absent, on se dit presque à chaque fois que les épisodes sont trop longs, on bâille, on se surprend à sourire et puis trois secondes après, on a déjà oublié pourquoi. L'annulation la plus logique de l'année, sans doute.

Waltooooooon <3 <3 <3

👎👎VIKINGS (saison 5) C'est n'importe quoi. Il n'y a pas d'autre expression. L'une des séries les plus sympas de ces dernières années vient de sombrer à la vitesse de la lumière, en l'espace de seulement quelques épisodes. De toute évidence, avec Ragnar, Vikings n'a pas perdu qu'un personnage central ou un interprète charismatique. Elle est carrément sortie de son orbite, paraissant ne plus rien à voir à dire au-delà d'un ressassement sans âme. Dans le fond, ce n'est pas si surprenant : Vikings racontait l'histoire d'un visionnaire, un homme qui suivait ses rêves les plus fous jusqu'à devenir une légende. Plus qu'une banale conquête du pouvoir. Avec la mort du personnage, il ne reste plus rien ; en un sens, thématiquement, ce n'est pas si idiot : l'héritage intellectuel et spirituel de Ragnar a été à ce point dilapidé par ses héritiers indignes que la série n'a plus rien à raconter sinon un interminable concours de celui qui a le plus grosse. Pas idiot mais pénible, ô combien ! Cette saison 5 fut consternante de vide. Vikings a toujours eu des défauts, notamment un goût très prononcé pour les ellipses à la limite du voyage dans le temps. Elle a souvent cédé à la facilité scénaristique, mais elle avait jusqu'alors toujours su compenser d'une manière ou d'une autre. Aujourd'hui, elle multiplie les recours aux artifices narratifs éculés, quand ce n'est pas à des éléments de soap pur et dur, entre renversements d'alliances invraisemblables, évolutions totalement out of characters et personnages ne se définissant plus que par leurs émois amoureux ou sexuels (tentation à laquelle elle avait pourtant toujours brillamment résisté). Vikings est une série qui a souvent su, par le passé, se démarquer d'une Game of Thrones par une forme de réalisme et une tension dramatique constante. Cette année, on s'est juste fait chier, du début à la fin, devant un show devenu répétitif et dépourvu de la moindre ligne directrice si ce n'est de souffler le chaud et le froid à l'oreille du spectateur en lui teasant chaque semaine un duel à mort que même dans The Walking Dead, on n'aurait pas osé repousser aussi grossièrement durant aussi longtemps. L'épisode d'il y a quinze jours, "A Joke" (5x08), est en ce sens un cas d'école de foutage de gueule – Michael Hirst pousse le cynisme jusqu'à assumer dès le titre de jouer la montre. Si d'aventure, Ivar réussissait enfin à tuer Lagherta dans le final, hypothèse à vrai dire très peu probable vu la tournure que prend l'intrigue, on sait au moins qu'on aurait une série de moins à regarder l'année prochaine tant personne ne pourrait tolérer une série dont les personnages principaux seraient uniquement l'horripilant Ivar et ses frères plus transparents et mal joués les uns que les autres.

👍The X-FILES (saison 11) Bon bon bon. C'est moi ou, pour le moment, elle est plutôt pas mal, cette suite de revival ? Je vous avoue que ça m'arrange parce qu'après avoir passé des semaines sur les Drawas 2017, je ressentais par anticipation une certaine fatigue à l'idée d'embrayer sur le retour de la grande gagnante 2016. Mais surprise : beaucoup, voire l'essentiel de ce qu'on avait pu reprocher à la saison 10 a bel et bien été rectifié dans sa suite. Rien de grandiose, certes, mais peut-être parce qu'après la cata d'il y a deux ans on n'attendant carrément moins que rien, l'effort paraît tout à coup appréciable. Duchovny est nettement plus sobre, Anderson est (relativement) mieux traitée par les scénars, les one-liners pénibles et réac' ont été éradiqués... ça ne fait pas tout mais cela rend tout de suite la série bien moins irritante qu'elle ne l'était en 2016.


à part ça...
  • duel d'une violence insoutenable entreFresh off the Boatet Supergirl, cette semaine. Autour de quoi ? De celle des deux qui fera la meilleure citation de Bon Jovi, bien sûr ! Chacune dans son style a tenté de tirer son épingle du jeu, mais Supergirl l'a évidemment emporté assez largement puisqu'après plusieurs allusions amusantes elle a cédé à la démagogie golbienne la plus totale avec une zolie baston sur fond de "Livin' on a Prayer". Au moins maintenant, vous savez pourquoi je n'arrive pas à dire de mal de cette série.
  • chez Supernatural, on lit Le Golb et on a donc souhaité apporter immédiatement une contribution à la conversion que nous avions eu il y a 10 jours avec l'ami Celmare quant au sexisme des aventures des frères Winchester. Un épisode spécial filles ! Dans Supernatural ! Bon, ça nous a surtout permis de réaliser que la moitié d'entre elles n'avaient aucune personnalité et en plus, c'était un backdoor pilot visant à prochainement les exfiltrer toutes d'un coup dans un spin-off (Wayward Sisters, a priori programmé pour la rentrée). Mais quand même, c'était marrant ! (la coïncidence, pas l'épisode – lui était plutôt nul).
  • plein de trucs dont je n'ai pas parlé dans ce premier épisode de 2018, notamment pas mal de nouveautés que je laisse un peu macérer. T'inquiète pas c'est normal, pas la peine de me demander si j'ai vu machin ou bidule, de toute façon je te répondrai pas parce que j'en ai marre que tu me forces à chaque fois à spoiler mes propres articles en te répondant pendant deux commentaires-paragraphes sur un truc dont je n'ai volontairement PAS parlé dans l'article. C'est une de mes bonnes résolutions de 2018, je compte m'y tenir pendant au moins une journée.
  • en vrai, les plus gros évènements série de la semaine étaient assurément (et malheureusement) les affaires Harmon et Ansari mais je ressens une telle fatigue à leur simple pensée (tout en étant incapable de ne plus y penser)... Il y aurait sûrement d'excellentes vannes à faire, mais je suis désormais trop consterné pour les chercher.


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