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Channel: LE GOLB
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[GOLBEUR EN SÉRIES '16-17] Semaine 10

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👍CHANNEL ZERO Je n’aime pas trop faire des bilans de fin de saison dans cette rubrique. Le côté Bon bah c’était bien il y a X semaines mais en fait maintenant, bof. Ou inversement. Il me serait cependant difficile, dans le cas de Channel Zero, d’en rester à mes dithyrambes post-pilote. Le nouveau hit de Syfy n’a que partiellement tenu ses promesses, ce qui ne signifie pas qu’il se soit avéré être un ratage. Il est revanche devenu un peu plus conventionnel au fil des semaines, avec une tension plus alternative, un peu handicapé sans doute par sa (bonne) idée de ne pas trop se reposer sur la creepypasta dont il s’inspire ; Candle Cove n’aura finalement été que très peu utilisée alors que son univers, sur le papier, offrait à la série toute une mythologie aussi baroque que prête à l’emploi. Le format non plus, n'a pas toujours convaincu : avec seulement six petits épisodes, certes denses, le tout laisse un arrière goût d’inachevé et pas mal de trous narratifs (on ne le dira jamais assez : mieux vaut ne rien expliquer que n’élucider que des bribes). Ces reproches posés, Channel Zero aura tout de même excellé dans ses atmosphères malsaines et ses images subliminales (forcément) creepy. Plus au moins inconnu au bataillon télé jusqu'alors (malgré une poignée d'épisodes de la dernière saison de Hannibal), Nick Antosca a réussi à nous offrir une histoire efficace, bien rythmée, addictive et parfois même réellement surprenante. C’est déjà beaucoup, et c’est amplement suffisant pour être au rendez-vous en 2017, pour une saison 2 qui adaptera la plus classique (mais bien glauque) NoEnd House.


The GOOD PLACE J’ai du mal. Je sais, ce n’est pas le genre de chose que l’on doit dire pour être crédible. J’ai bien fait attention, bien lu toutes les critiques, absorbé tous les commentaires : The Good Place est la comédie de la rentrée. Rien d’autre, rien moins. Ok. Si ça vous fait plaisir, pourquoi pas ? Je vous avoue qu’en ce qui me concerne, j’ai du mal à envisager une Comédie de la Rentrée toute pleine de majuscules devant laquelle je rirais aussi rarement. Oh, ce n’est pas que The Good Place soit mauvaise : c’est très bien fichu, plutôt bien écrit et, globalement, cela fourmille de chouettes idées. Le problème c’est que la plupart du temps, ce n’est pas si drôle que cela. C’est plus original, plus fantaisiste, plus fun que véritablement funny. C’est d’autant plus frappant qu’on trouve actuellement à l’antenne une autre comédie de Mike Schur, Brooklyn Nine Nine, devant laquelle on peut vraiment rire, parfois à gorge déployée, comme dernièrement devant l’excellent « Monster in the Closet » (4x06). C’est encore d’autant plus a fortiori frappant que la concurrence ne manque pas d’arguments et que si The Good Place est sans doute bien plus surprenante que d’autres, personne ne pourrait affirmer sans être d’une spectaculaire mauvaise foi qu’elle rivalise – en drôlerie pure, en efficacité dure – avec un Black-ish ou un Fresh off the Boat (dont la saison actuelle est pourtant elle-même assez loin du niveau des précédentes). Alors bien sûr, The Good Place a Ted Danson. Et désormais Adam Scott. Et Kristen Bell évidemment, même si je ne l’aime pas plus que cela. Elle a des idées farfelues et assez rigolotes, encore que pas tant que ça quand on prend le temps d'y réfléchir froidement. Si c’était à moi qu’on filait du pognon pour imaginer le Paradis, ce serait évidemment bien loin du niveau de The Good Place en terme de qualité, mais ce serait aussi autrement plus baroque que cette série à l’imaginaire somme toute assez conventionnel – très mikeshurien, en fait, avec ses personnages éminemment sympathiques même s’ils semblent au départ très niais, et ses situations à la folie joyeuse, chaleureuse, communicative... tout en restant fort mesurée et très politiquement correcte. The Good Place n’est pas une mauvaise série, non. Bien sûr que non. En fait, c’est même une série nécessaire, à l’échelle du Golb, surtout à l'approche des Drawas : il est toujours bon de rappeler que la dérive du post-sitcom high concept, ça n’existe pas que sur le câble. On en reparle le 1er janvier ?


👎SHOOTER On s'en plaint assez souvent ici : depuis la fin de 24 (et désormais de Person of Interest), les bons thrillers d’action manquent. Beaucoup. On peut occasionnellement tomber sur d’excellentes bastons (celles de Daredevil sont un must pour tout amateur du genre, et si Into the Badlands semble avoir une noisette à la place du cerveau scénario, elle était une très bonne surprise de ce côté), mais sur de bons vieux badass thrillers dignes de notre jeunesse… moins. Conséquence de quoi, on a envie de se montrer encourageant avec toute tentative d'insuffler un peu de vie au genre, comme ici celle de USA Network (une chaîne qui a décidément bien changé depuis l’époque où elle diffusait des choses funs et sans prétention comme Burn Notice et White Collar). De là à se taper le remake d’un film de seconde zone avec Mark Wahlberg, a fortiori si c’est pour le remplacer par Ryan Fuckin’ Philippe... faut peut-être pas exagérer. A for-fortiori si déjà, à la base, le scénario du film d’origine épatait par son originalité (« Un ancien tireur d'élite au sein des Marines reprend du service pour déjouer une tentative d'assassinat à l'encontre du président des États-Unis ; lorsqu'il se retrouve accusé du crime, il va devoir se servir de tout ce qu'il a appris au cours de sa carrière pour retrouver les vrais coupables et faire payer ceux qui l'ont piégé. »). On me dira que cela ne veut rien dire ; qu’après tout, pour redonner la foi aux amateurs de séries d’action, il faudra sans doute en passer par quelques vieux pots. J’entends bien mais pour ce coup, on s’épargnera l’effort, tout comme d’ailleurs l’adage de grand-mère : ce n’est pas du tout pour la complimenter qu’on vous dira que Shooter, c’est de la soupe.

Mieux vaut tard que jamais

👍BETTER CALL SAUL (saison 2)Better Call Saul est une série difficile à évaluer. Il n’est sans doute plus utile à ce stade de rappeler pourquoi : spin-off d’une-des-sinon-la plus grande(s) série(s) de son temps, conçue comme une blague, développée avant même que les types qui en étaient chargés aient la moindre idée de ce qu’elle allait raconter… elle paie encore, par bien des aspects, le prix de son ubuesque et fort peu altruiste genèse. Quelle le paie dans les faits ou bien uniquement aux yeux du spectateur, voilà une autre question qu’il est bien délicat de trancher. Car Better Call Saul est une série attachante, portée par d’excellents comédiens (Bob Odenkirk en tête, qu'on n'imaginait pas forcément si brillant et nuancé), laquelle livrait au printemps dernier une seconde saison renfermant d’excellents moments (souvent comiques, mais pas que). Pourtant, piégée dans son rôle de préquelle, assommée par un cahier des charges épais comme le culte entourant sa prédécesseuse, elle ne parvient que rarement à s’émanciper de cette image de « Breaking Bad Light » qui lui colle au popotin depuis son pilote – au contraire : c’est dans ce rôle qu’elle se montre la plus efficace, la plus réussie, la plus acide. Better Call Saul est une excellente préquelle, donc une très mauvaise. Elle joue brillamment du fait que le spectateur connaisse déjà tout de la chute de ses deux protagonistes, multiplie les prolepses décalées avec un talent – et un bonheur ! - évidents. Le revers de la médaille, c’est qu’elle ne fonctionne bien souvent qu’en tant que telle, peinant à exister par elle-même – et n’essayant d’ailleurs que de manière trop occasionnelle. Elle n’est pas et ne semble pas vouloir être une série que quelqu’un ne connaissant rien de Breaking Bad pourrait appréhender dans sa globalité, alors même qu’elle n’a dans le fond pas tant que cela à voir avec son illustre sœurette. En soi, Better Call Saul est une bonne série. Qui gagne à être découverte et qui se retrouve à chaque épisode avec un vrai plaisir. Ses personnages sont forts, sympathiques, bigrement touchants. Mais ce constat nous ramène invariablement à la manière dont elle fut conçue : comment faire abstraction de la pré-existence d’une série sœur cent fois supérieure quand, sans elle, cette histoire n’aurait jamais été imaginée – encore moins signée ? Cette saison 2, qui louvoie énormément autour de ce qu’il va être nécessaire ou pas de dévoiler de l’intrigue de Breaking Bad, refuse assez effrontément de répondre à la question. La seule chose acquise désormais, c’est que l’émancipation espérée n’aura probablement jamais lieu, si ce n’est par éclats et/ou en trompe-l’œil. Dommage.



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