...
👍ARROW (saison 5)Arrow est vraiment une série paradoxale. Limite schizo. Un hommage permanent à ce jeu que je n’ai jamais compris mais que tant de gens aiment - vous savez : le yoyo. J’ai rarement vu série si inconstante, passant sans transition de développements intéressants à des abysses de nullité - ce qui la rend, il faut l’avouer, assez difficile à arrêter. Ce début de saison 5 est très agréable, dans la lignée du (relatif) regain de qualité de la saison dernière. En choisissant un premier antagoniste réellement humain (ce n’était plus arrivé depuis la première saison), en affublant Oliver d’une équipe d’apprentis vigilantes plutôt attachants et en nous débarrassant (merci !) des samouraïs du dimanche et autres armes de destruction massive… Arrow est redevenue une série plus sympathique, plus proche de ce qu’elle était à ses débuts (même les flashbacks sont moins soporifiques que d’habitude). Mieux : elle semble avoir décidé de prendre son temps pour installer son intrigue et ses nouveaux personnages, ce qu’elle oubliait souvent de faire ces dernières années ; même le teasing de Prometheus, énième ennemi de Batman récupéré par l’archer-qui-ne-sourit-jamais, se révèle agréable et pépère alors qu’il aurait assurément été mené de manière agressive et horripilante l’an dernier. Dernier point important : le fait qu’Oliver Queen soit désormais le maire de la ville raccroche habilement avec des comics que la série avait fini par totalement laisser en plan (et pas pour le meilleur, malheureusement). Il y a quelques mois, Stephen Amell déclarait qu’Arrow était « au top lorsqu’elle se focalisait sur les rues de Star City ». Il ne croyait pas si bien dire, Monsieur le premier édile.
👍👍BROOKLYN NINE NINE (saison 4) Autant il peut m’arriver d’avoir du mal à établir une hiérarchie dans les drames, autant pour les comédies, ça va généralement très vite : si je suis à jour dessus, c’est qu’on tient une très bonne saison. Je suis à jour de 9-9 (pour les intimes), et ça faisait un petit bail que ça n’était pas arrivé - ce qui ne signifie pas que les saisons précédentes étaient médiocres, simplement qu’elles étaient… normalement drôles. Je n’ai pas grand-chose à dire de plus à ce sujet, à vrai dire, mais je me faisais la réflexion l’autre jour, en en discutant avec le camarade Guic’, qu'exactement comme sa grande cousine Parks & Recreation en son temps, c’était une série que j’aimais toujours beaucoup, que je trouvais d’une remarquable régularité… mais dont je ne parlais presque jamais dans cette rubrique. C’est désormais réparé.
💤LUKE CAGE Merci Netflix ! Il manquait clairement une icône dans le nouveau barème du Golb, et c’est très gentil à vous d’avoir essayé de me le faire comprendre. Fallait-il vraiment en faire toute une série… je pense que non - mais vous vous faites ce que vous voulez de votre argent. Vous avez même le droit de financer des projets qui ont quelque chose à dire, plutôt que de mettre autant de talents au service du vide. Je dis ça avec une pointe de sévérité car je ne suis pas encore très loin dans votre nouvelle super-série-évènement-que-tout le monde-a-déjà-regardé-parce-que-vous-êtes tellement-trop-puissants-que-vous-choisissez-pour-nous-ce-qu’on-regarde-et-quand-et-à-quel-rythme (mais moins que d’habitude apparemment à en juger par un buzz plus modeste - c’est un peu à vu de nez comme ça mais après tout, c’est ainsi qu’on est supposé mesurer vos audiences, non ?) C’est difficile, vous comprenez, car précisément, de rythme, Luke Cage manque cruellement. A la fois très lente et très bavarde, elle réussit la prouesse de ne cumuler quasiment que les plus gros défauts de Daredevil et Jessica Jones, en ne gardant de leurs qualités que l’esthétique hyper chiadée (avec super générique inclus dans le package, ouf). Mike Colter porte le show sur ses pas du tout frêles épaules, mais le reste a vraiment du mal à décoller, pas franchement aidé par une intrigue faiblarde se limitant somme toute à un seul (mince) enjeu : comment Luke Cage va-t-il devenir Luke Cage (ou Power Man, comme on disait dans ma jeunesse) ? Soit donc exactement le genre de truc qui ne vous remplit pas une saison entière, ce que double J et dans une moindre mesure double D avaient bien anticipé dans leurs premières saisons respectives. Et c’est bien dommage car Luke Cage est indéniablement une bonne et belle série, très bien réalisée, interprétée, et sûrement écrite d’ailleurs - je vous le dirai quand je réussirai à regarder un épisode entier sans avoir à en déduire mes 10-12 minutes d’assoupissement quotidien.
👎PURE GENIOUS Dieu que c’est fade. Et lisse. Et banal. Alors d’accord : on se doutait bien que Jason Katims n’allait pas nous faire Friday Night Lights ou Parenthood sur la sage CBS. On ne lui en demandait d’ailleurs pas temps : retrouver le savoir-faire qu’on connaissait chez Jason avant qu’il ne devienne Katims (c’est-à-dire quand on ne le connaissait pas mais qu'il était le showrunner exigeant de Boston Public ou Roswell), c’était suffisant. Mais non. Jason a été avalé par la machine à ripoliner de CBS et on ne retrouve rien, dans ces deux épisodes, de l’expertise du gars. Et moi, j’ai violé pour rien - enfin, pour lui - l’un des commandements les plus profondément ancrés de mon existence : ne jamais regarder de série médicale. Triste.
👍 The WALKING DEAD (saison 7)And the Winner Is… Naaaaan, rassurez-vous : je ne vais pas vous le dire. D’autant que c’est uniquement pour cette raison - ne pas me faire spoiler - que j’ai repris la série la plus populaire au monde (non, je ne m'y suis toujours pas fait) dès son retour sur les écrans. Quelle bande d’enfoirés, tout de même, ces producteurs. Rien de tel qu’une bonne vieille resucée de Qui a tiré sur JR ? pour faire péter les audiences, pas vrai les mecs ? Ceci étant, "The Day Will Come When You Won’t Be"était un très bon épisode… comme d’hab : The Walking Dead sait soigner ses entrées et ses sorties, c’est la gestion du quotidien qui lui pose plus de problèmes. On peut donc d’ores et déjà supposer qu’on n’aura pas l’occasion d’en reparler jusqu’au mois de décembre et le moins que l’on puisse dire est que l’épisode suivant ("The Well") l’a confirmé avec une certaine éloquence. Non qu’il ne soit pas compréhensible de vouloir enchaîner avec quelque chose de plus lumineux, voire léger. Sous un certain éclairage, le choix pouvait même paraître judicieux, de même que la volonté (amorcée en fin de saison dernière) d’introduire le Royaume plus tôt dans le récit ou le changement (futé) du love-interest d’Ezekiel. Oui ? Non. Ce n’était pas réellement le moment et après un épisode aussi mémorable que le récent season premiere, la seule chose qu’on souhaitait, c’était de voir sa suite directe, plutôt qu’un épisode important pour l’avenir mais cassant totalement la dynamique de… nan, je blague : il n’y a aucune dynamique narrative dans The Walking Dead, c’est bien là son problème, depuis très longtemps. C’est encore plus criant lorsqu’on la suit de manière hebdomadaire. Les risques de spoilers étant désormais évités, je vais donc la ranger proprement dans son tiroir. Rendez-vous en décembre pour recoller avec le mid-season finale, ou pour parler plus simplement : avec ce truc que possèdent toutes les séries mais dont The Walking Dead s’autorise chaque année à s’exempter… vous savez ? Une histoire.
Quand j’ai vu Dichen Lachman dans Supergirl, j’ai frémi de joie. Quand j’ai réalisé - au bout d’une poignée de secondes - qu’elle incarnait Roulette, une de mes méchantes préférées de DC, j’ai senti mes yeux se mouiller. Et puis je me suis rappelé que les personnages de Lachman dans les séries mourraient généralement au bout d’une poignée d’épisodes, et c’est là que j’ai vraiment pleuré.
👍ARROW (saison 5)Arrow est vraiment une série paradoxale. Limite schizo. Un hommage permanent à ce jeu que je n’ai jamais compris mais que tant de gens aiment - vous savez : le yoyo. J’ai rarement vu série si inconstante, passant sans transition de développements intéressants à des abysses de nullité - ce qui la rend, il faut l’avouer, assez difficile à arrêter. Ce début de saison 5 est très agréable, dans la lignée du (relatif) regain de qualité de la saison dernière. En choisissant un premier antagoniste réellement humain (ce n’était plus arrivé depuis la première saison), en affublant Oliver d’une équipe d’apprentis vigilantes plutôt attachants et en nous débarrassant (merci !) des samouraïs du dimanche et autres armes de destruction massive… Arrow est redevenue une série plus sympathique, plus proche de ce qu’elle était à ses débuts (même les flashbacks sont moins soporifiques que d’habitude). Mieux : elle semble avoir décidé de prendre son temps pour installer son intrigue et ses nouveaux personnages, ce qu’elle oubliait souvent de faire ces dernières années ; même le teasing de Prometheus, énième ennemi de Batman récupéré par l’archer-qui-ne-sourit-jamais, se révèle agréable et pépère alors qu’il aurait assurément été mené de manière agressive et horripilante l’an dernier. Dernier point important : le fait qu’Oliver Queen soit désormais le maire de la ville raccroche habilement avec des comics que la série avait fini par totalement laisser en plan (et pas pour le meilleur, malheureusement). Il y a quelques mois, Stephen Amell déclarait qu’Arrow était « au top lorsqu’elle se focalisait sur les rues de Star City ». Il ne croyait pas si bien dire, Monsieur le premier édile.
"Oliver Queen, you haved failed the Drawas."
👍👍BROOKLYN NINE NINE (saison 4) Autant il peut m’arriver d’avoir du mal à établir une hiérarchie dans les drames, autant pour les comédies, ça va généralement très vite : si je suis à jour dessus, c’est qu’on tient une très bonne saison. Je suis à jour de 9-9 (pour les intimes), et ça faisait un petit bail que ça n’était pas arrivé - ce qui ne signifie pas que les saisons précédentes étaient médiocres, simplement qu’elles étaient… normalement drôles. Je n’ai pas grand-chose à dire de plus à ce sujet, à vrai dire, mais je me faisais la réflexion l’autre jour, en en discutant avec le camarade Guic’, qu'exactement comme sa grande cousine Parks & Recreation en son temps, c’était une série que j’aimais toujours beaucoup, que je trouvais d’une remarquable régularité… mais dont je ne parlais presque jamais dans cette rubrique. C’est désormais réparé.
💤LUKE CAGE Merci Netflix ! Il manquait clairement une icône dans le nouveau barème du Golb, et c’est très gentil à vous d’avoir essayé de me le faire comprendre. Fallait-il vraiment en faire toute une série… je pense que non - mais vous vous faites ce que vous voulez de votre argent. Vous avez même le droit de financer des projets qui ont quelque chose à dire, plutôt que de mettre autant de talents au service du vide. Je dis ça avec une pointe de sévérité car je ne suis pas encore très loin dans votre nouvelle super-série-évènement-que-tout le monde-a-déjà-regardé-parce-que-vous-êtes tellement-trop-puissants-que-vous-choisissez-pour-nous-ce-qu’on-regarde-et-quand-et-à-quel-rythme (mais moins que d’habitude apparemment à en juger par un buzz plus modeste - c’est un peu à vu de nez comme ça mais après tout, c’est ainsi qu’on est supposé mesurer vos audiences, non ?) C’est difficile, vous comprenez, car précisément, de rythme, Luke Cage manque cruellement. A la fois très lente et très bavarde, elle réussit la prouesse de ne cumuler quasiment que les plus gros défauts de Daredevil et Jessica Jones, en ne gardant de leurs qualités que l’esthétique hyper chiadée (avec super générique inclus dans le package, ouf). Mike Colter porte le show sur ses pas du tout frêles épaules, mais le reste a vraiment du mal à décoller, pas franchement aidé par une intrigue faiblarde se limitant somme toute à un seul (mince) enjeu : comment Luke Cage va-t-il devenir Luke Cage (ou Power Man, comme on disait dans ma jeunesse) ? Soit donc exactement le genre de truc qui ne vous remplit pas une saison entière, ce que double J et dans une moindre mesure double D avaient bien anticipé dans leurs premières saisons respectives. Et c’est bien dommage car Luke Cage est indéniablement une bonne et belle série, très bien réalisée, interprétée, et sûrement écrite d’ailleurs - je vous le dirai quand je réussirai à regarder un épisode entier sans avoir à en déduire mes 10-12 minutes d’assoupissement quotidien.
Mais à part ça, il est cool le Power Man version Mike Colter. Presque trop, en fait...
👎PURE GENIOUS Dieu que c’est fade. Et lisse. Et banal. Alors d’accord : on se doutait bien que Jason Katims n’allait pas nous faire Friday Night Lights ou Parenthood sur la sage CBS. On ne lui en demandait d’ailleurs pas temps : retrouver le savoir-faire qu’on connaissait chez Jason avant qu’il ne devienne Katims (c’est-à-dire quand on ne le connaissait pas mais qu'il était le showrunner exigeant de Boston Public ou Roswell), c’était suffisant. Mais non. Jason a été avalé par la machine à ripoliner de CBS et on ne retrouve rien, dans ces deux épisodes, de l’expertise du gars. Et moi, j’ai violé pour rien - enfin, pour lui - l’un des commandements les plus profondément ancrés de mon existence : ne jamais regarder de série médicale. Triste.
👍 The WALKING DEAD (saison 7)And the Winner Is… Naaaaan, rassurez-vous : je ne vais pas vous le dire. D’autant que c’est uniquement pour cette raison - ne pas me faire spoiler - que j’ai repris la série la plus populaire au monde (non, je ne m'y suis toujours pas fait) dès son retour sur les écrans. Quelle bande d’enfoirés, tout de même, ces producteurs. Rien de tel qu’une bonne vieille resucée de Qui a tiré sur JR ? pour faire péter les audiences, pas vrai les mecs ? Ceci étant, "The Day Will Come When You Won’t Be"était un très bon épisode… comme d’hab : The Walking Dead sait soigner ses entrées et ses sorties, c’est la gestion du quotidien qui lui pose plus de problèmes. On peut donc d’ores et déjà supposer qu’on n’aura pas l’occasion d’en reparler jusqu’au mois de décembre et le moins que l’on puisse dire est que l’épisode suivant ("The Well") l’a confirmé avec une certaine éloquence. Non qu’il ne soit pas compréhensible de vouloir enchaîner avec quelque chose de plus lumineux, voire léger. Sous un certain éclairage, le choix pouvait même paraître judicieux, de même que la volonté (amorcée en fin de saison dernière) d’introduire le Royaume plus tôt dans le récit ou le changement (futé) du love-interest d’Ezekiel. Oui ? Non. Ce n’était pas réellement le moment et après un épisode aussi mémorable que le récent season premiere, la seule chose qu’on souhaitait, c’était de voir sa suite directe, plutôt qu’un épisode important pour l’avenir mais cassant totalement la dynamique de… nan, je blague : il n’y a aucune dynamique narrative dans The Walking Dead, c’est bien là son problème, depuis très longtemps. C’est encore plus criant lorsqu’on la suit de manière hebdomadaire. Les risques de spoilers étant désormais évités, je vais donc la ranger proprement dans son tiroir. Rendez-vous en décembre pour recoller avec le mid-season finale, ou pour parler plus simplement : avec ce truc que possèdent toutes les séries mais dont The Walking Dead s’autorise chaque année à s’exempter… vous savez ? Une histoire.
... à part ça...
Quand j’ai vu Dichen Lachman dans Supergirl, j’ai frémi de joie. Quand j’ai réalisé - au bout d’une poignée de secondes - qu’elle incarnait Roulette, une de mes méchantes préférées de DC, j’ai senti mes yeux se mouiller. Et puis je me suis rappelé que les personnages de Lachman dans les séries mourraient généralement au bout d’une poignée d’épisodes, et c’est là que j’ai vraiment pleuré.
Mais YEAH! quand même, hein.