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[GOLBEUR EN SÉRIES] Semaine 21

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ARROW Quelques temps après le mémorable bide de Wonder Woman, David Kelley eut cette phrase prophétique "Si je dois un jour retravailler sur une franchise de superhéros, ma première réaction sera d'appeler Joss Whedon pour le supplier de le faire avec moi." Tu m'étonnes, John. Un jour, on parviendra peut-être à comprendre pourquoi la télé se casse magnifiquement la gueule à chaque fois qu'elle s'approche du genre, à quelques exceptions près (The Capeétait une série assez sympa. Qui a évidemment fait flop). 90 % des scénaristes des chaînes US sont fans de comics. 99 % de l'écriture des séries mainstreams provient directement de l'écriture comics. Et pourtant, quand les deux se rencontrent, cela ne marche quasiment jamais. Il va sans dire que ce ne sont pas les aventures du très inexpressif Green Arrow, déjà à la base un sous-produit de Batman sans grand intérêt, qui nous apporteront le moindre début de réponse. A moins que justement, ce soit tout le problème : les bonnes franchises sont trustées par le cinéma, et la télévision doit se contenter des miettes et des superhéros de seconde zone. Ce peut être une explication. Il y a des centaines de superhéros, mais peu ont le bagage, le rayonnement et le pouvoir de fascination d'un Batman, d'un Wolverine ou d'un Spidey. Peut-être aussi que les franchises en général - et le superhéros en particulier - servent trop, beaucoup trop souvent de valeur refuge à un Hollywood en mal d'inspiration. Toujours est-il qu'Arrow est une série relativement bien faite mais un peu tristounette, malgré la présence toujours rayonnante de Willa Holland. Peu d'atmosphère, suspens maigrelet, casting au rabais... lorsque l'on voit Stephen Amell tenter de jouer l'émotion, c'est à peine si l'on n'a pas envie de hurler notre amour à Tom Welling. C'est vous dire.


BURN NOTICE (saison 6) Ce qui devait arriver a fini par arriver. C'est toujours un peu le même problème avec ce genre de série hésitant entre la parodie et le pastiche, l'enchaînement de stand alone sympas et la nécessité de faire feuilletonner le tout passé deux saisons. Chuck, longtemps chouchoute de ce blog, a été confrontée à la même problématique - et a connu le même sort. Burn Notice, autrefois fiction jouissive s'amusant à rendre hommage au séries musclées des eighthies tout en tournant en dérision les codes du film d'action/espionnage, a donc fini, ce n'est décidément pas une surprise, par devenir une série très (trop) sérieuse dont les séquences dramatiques ont fini par étrangler tout le reste. Efficace, bien fichue, cette sixième saison ne fait quasiment jamais sourire, et ne compense pas vraiment par une intrigue principale qui, prise au sérieux, est plus couillonne qu'autre chose. Même Sam Axe... même Madeline... ne sont plus très marrants. Même John McGinley voit son personnage secondaire décalé virer à la prise de tête. On regarde par sympathie pour les personnages (un peu). Par habitude (beaucoup). Mais à l'heure des bilans, ce n'était vraiment pas terrible.

REAL HUMANS Il y a quelques semaines, je me moquais gentiment de la tendance qui, depuis un an, veut nous faire croire que ça y est, l'hégémonie américaine sur les séries télés est morte et enterrée et que désormais, l'Europe fait mieux tous les quinze jours. Une posture assez risible, d'une part parce qu'il y a toujours eu de bonnes voire excellentes séries européennes (Yes Minister! ou Riget - pour en prendre deux au pif - ne remontent pas vraiment à l'an dernier) et que cette soi-disant hégémonie n'a jamais été que le reflet d'une grande méconnaissance du sujet due à de très mauvaises diffusions dans l'époque pré-Internet ; d'autre part parce qu'on entend bien qu'elle témoigne plus d'un anti-américanisme toujours très populaire en France que d'une vue d'ensemble un tant soit peu objective de la production européenne (demandez à n'importe quel mec vous expliquant que les séries scandinaves sont meilleures que les séries américaines de vous en citez plus de dix récentes qui soient vraiment biens, vous allez vite vous retrouver face à un mur, même en l'autorisant à considérer - comme il ne manquera pas de le faire - la Scandinavie comme un seul et même pays). Il suffit de lire quelques trucs sur Äkta Människor (en VO) pour rapidement comprendre qu'elle synthétise bien involontairement tout cela : c'est une série suédoise, elle est donc ontologiquement géniale, de même qu'il y a cinq ou six ans, tout ce qui passait sur HBO était ontologiquement une série d'auteurs passionnante. Sauf qu'en fait, il s'agit d'une série plus que moyenne et globalement assez chiante, d'une lenteur à vous faire passer Treme pour 24, et dont l'originalité se limite à régurgiter (le plus souvent mal) une demi-douzaine de bouquins SF écrits il y a très longtemps par - c'est un comble - ces gros demeurés d'Américains. Ce pourrait être vertigineux et un peu troublant, c'est surtout plat, cliché, cheap et moralisateur comme pas permis. La même histoire sur le même thème (l'intelligence artificielle, les robots - donc l'humain) dans une série/un film/un roman anglo-saxon ne constituerait qu'une note de bas de page dans l'Encyclopédie en 400 volumes de l'anticipation post-Asimov, serait traitée (en l'occurrence à juste titre) comme une série B et n'aurait pas droit à trois lignes dans la presse généraliste. Mais allez : c'est une série SVT1, et Arte s'apprête à la diffuser au printemps (on espère que la VF ré-haussera le niveau de jeu plutôt médiocre d'une bonne moitié du casting). On sent déjà venir les doubles pages dans Télérama-TéléObs-LéZinrocks.


TOUCH (saison 2) Tim Kring est un type épuisant. Avec son humanisme gnangnan, ses obsessions ringardes pour le destin et l'effet papillon, sa philosophie proto-new age exaspérante. Kiefer Sutherland est un type fatigué. Il a tellement froncé les sourcils durant une décennie de Jack Bauer qu'il fait dix ans de plus que son âge, et en plus, il semble ne plus savoir jouer la comédie qu'en chuchotant. Et pourtant : Touch reste une série sympa. Pas de celles dont on boufferait tous les épisodes en deux jours s'ils étaient déjà disponibles. Plutôt de celles que l'on retrouve chaque semaine avec un sentiment de tranquillité et de confort. Personne n'a compris comment un truc pareil a pu être prolongé pour une saison supplémentaire, mais Touch, quelque part, est une série reposante, avec de vrais morceaux de gentillesse à l'intérieur. Une oasis de tranquillité dans une époque où tous les scénaristes se sentent obligés d'écrire des scripts épileptiques et des personnages hystériques pour se croire pertinents. Merci Tim, merci Jack Kief.

Et pendant ce temps-là...

... les surprises s'accumulent : bien aimé l'ouverture de la nouvelle saison de Black Mirror, alors que j'étais plus que très réservé (oui : plus que très) à propos de la précédente (intéressante, oui ; un peu vaine et très complaisante, aussi) ; ai sauté des deux pieds dans le dernier épisode de The Following, alors qu'au fond de moi je me sentais sur le point de décrocher ; ai ri à gorge déployée devant Happy Endings, ce qui confirme bien ma théorie comme quoi pour l'apprécier, il faut savoir la doser ; me suis endormi comme une masse devant le season premiere de Justified, dont il me semblait pourtant que j'étais inconditionnel. Heureusement au milieu de ce monde en plein chambardement, restent un ou deux points fixes : Suits a offert son épisode le plus réjouissant depuis la reprise, et How I Metson épisode le plus bidon depuis... le précédent. Ouf.

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