Quantcast
Channel: LE GOLB
Viewing all articles
Browse latest Browse all 494

[GOLBEUR EN SÉRIES '16-17] Semaines 34 – 36

$
0
0

👎24 : LEGACY J'avais très envie de défendre ce revival de ce qui fut (et demeure) l'une de mes séries préférées, quoiqu'en disent aujourd'hui les mêmes qui en faisaient l'alpha et l'oméga du feuilleton télé à ses débuts (heureusement, les archives d'Internet sont moins cruelles avant 2005-06 qu'après). Tout le monde disait que c'était nul ? Qu'à cela ne tienne, je serai là pour venger son honneur sali. C'était avant de la commencer. De l'eau a depuis coulé sous les ponts. Il y a eu beaucoup de cadavres, beaucoup d'On n'a pas le temps !, des tas de tout-tic-tout-tic-tout... et pourtant, arrivé à la moitié, je n'avais toujours pas l'impression de regarder 24. Un clone potable, tout au plus, avec le bruit et l'odeur (ah ah), mais certainement pas l'âme et vraiment trop peu du savoir-faire. Le problème n'est pas tant de décliner une forme, comme cela lui a beaucoup été reproché, que de la décliner mal. Sans conviction, sans idées. 24 avait ses défauts ; elle avait aussi d'indéniables qualités, au nombre desquelles une réalisation impeccable et des castings qui réussissaient toujours à convaincre malgré leur renouvellement permanent. Legacy n'a rien de tout ça. Sa réalisation est plate et même un peu fauchée. Sa distribution additionne comédiens principaux sans charisme et second rôles au rabais (Teddy Sears ? Encore ? Seriously?!), avec au milieu du marasme un Jimmy Smits qui n'est plus tiques et grimaces en tout genre. Quant à l'écriture... de ce côté, en effet, on est dans la formule - et pas la gagnante. Le temps réel ayant été renié et tout sentiment d'urgence ayant disparu, c'est peu dire qu'il ne reste plus grand-chose du concept si ce n'est l'emballage. Le fond ? Gros dodo en perspective. Toutes les menaces semblent gentillettes et risibles en regard de ce que Jack Bauer a pu affronter à ses grandes heures. C'était déjà le cas, c'est vrai, lors de ses dernières apparitions. Cette fois-ci, Jack n'est tout simplement plus là pour absorber la tension dramatique. A la place il y a un type banal, au physique banal, à la voix banale et au nom encore plus banal : Eric Carter. Ça ne s'invente. Ça n'essaie même pas de s'inventer. Les amateurs se rappelleront que c'est sur ce modèle qu'avait été écrit Bauer au départ : un Monsieur tout le monde à l'apparence discrète qui s'avérait être un redoutable soldat. Kiefer Sutherland, qui à 35 ans en paraissait déjà dix de plus et qui en vrai est plus petit que moi, incarnait ce rôle à la perfection, avec son charisme, avec sa voix. Monsieur Plus que Tout le Monde. Eric Carter, malheureusement, ressemble surtout à Monsieur Personne. On le croiserait dans la rue qu'on ne le reconnaîtrait pas. D'ailleurs, on l'a croisé durant deux saisons de The Walking Dead et il m'a tout de même fallu près de quatre épisodes pour reconnaître l'interprète de Heath. On a beaucoup dit que Designated Survivor, sur ABC, était le vrai nouveau 24. Un raccourci un peu facile, puisqu'en plus de ressemblances réelles entre les deux séries, son interprète principal n'est autre que Kiefer Sutherland lui-même. Je doutais et doute encore - malgré une réelle hausse de sa qualité - que Designated Survivor arrive à l'ongle du petit orteil de ce que fut 24 dans ses meilleures saisons. Ce qui est sûr en revanche, c'est que le vrai Jack Bauer vit bel et bien sur ABC, et qu'il est désormais Président des États-Unis.

Le Héros c'est celui qui a le flingue.

💤AGENTS OF S.H.I.EL.D. (saison 4) Il y a trois trucs que je déteste dans les séries télévisées. Des scènes qui me donnent envie de zapper, voire que parfois je zappe carrément, sans hésiter : les séquences d’accouchement (toujours fadasses), celles d’enterrement (toujours les mêmes) et celles où un personnage rêve/fantasme/est bloqué dans un monde imaginaire (souvent très ennuyeux et dépourvue d’enjeux, puisque ce que l’on voit n’existe pas et qu'on ne va pas se mentir, tout le monde n'a pas le talent d'un Joss Whedon ou d'un David Chase). Autant dire que je viens de passer un nombre de semaines assez impressionnant à dormir devant chaque épisode d'Agents of S.H.I.E.L.D., qui a eu l'excellente idée (pour ma santé) de bâtir un arc entier sur l'option numéro. Tout le monde n'a pas le talent de Joss Whedon, en effet.

👍AMERICAN GODS Bryan Fuller n’était pas du tout content lorsqu’il a vu Legion. Pas question de laisser le monde croire qu’il n’était plus, Lui, l’auteur le plus baroque, le plus barré, le plus graphique, le plus précieux de la télé US. Comme convenu à la seconde où l'on a su qu'il en était chargé, American Gods en colle plein la vue, à vous donner envie d’attraper des lunettes de soleil par moment. Le volet série de Bryan Fuller tient ses promesses, entre les giclées de sang au ralenti, les images subliminales, les jeux de lumières et on en passe. On sera plus dubitatif concernant le volet adaptation du roman culte de Neil Gaiman. Si un bon pilote est supposé poser du mieux possible les personnages et les enjeux, force est d’avouer que celui d’American Gods n’était pas spécialement bien pensé, le spectateur n’ayant pas lu le livre n’étant a priori pas en mesure de dire quel est sujet de la série à ce stade. Plus embêtant : il en va toujours de même après le deuxième épisode, pourtant sacrément scotchant par endroits. On voit bien l'idée : la série veut avoir une structure de bouquin. Intéressant mais, comme toujours au début d'une nouvelle série de Fuller, bien moins que l'habillage. Ce n'est pas le scénario qui faisait de "The Secret of Spoons" un excellent épisode. C'est la photographie. Ce sont les dialogues. C'est le concours de charisme tarantinesque auquel se livrent Ian MacShane (♥) et Rick Whittle, dont on ignorait à l'époque de The 100 qu'en plus d'être sexy comme un Vin Diesel en beau, il était bon acteur. Reste qu’on n’est toujours pas complètement assuré que Fuller saura mettre des images et des sons sur les aspects les plus philosophiques ou satiriques d’un roman bien plus profond que ce que son pitch ou son ton humoristique peuvent suggérer - on n’a en revanche plus aucun sur l’aspect BD violente et survolée mais allons, on n’en avait jamais eu.

American Gods of Gueules

👎BATES MOTEL (saison 5) On ne s'est jamais vraiment demandé qui de Carlton Cuse ou Damon Lindelof devait porter le fardeau de la dernière saison de Lost (je ne parle pas de la fin elle-même, défendue en ces pages, mais bien de la dizaine d'épisodes un brin fastidieux qui l'avait précédée). L'ironie de la programmation voulant que The Leftovers (Lindelof) entame son ultime saison pile au moment où Bates Motel (Cuse) conclut la sienne, on devrait pourtant être fixés rapidement (un mauvais esprit dirait qu'il y a peu de doutes tant la qualité des deux shows est incomparable - soit.) Le moins que l'on puisse dire, c'est que Carlton ne part pas franchement favori après ce dernier round d'une série qui aurait aussi bien pu se terminer l'an dernier (sur une conclusion bizarrement poétique, donc joyeusement amorale). Exactement comme au bon vieux temps de Lost, Cuse a donné le sentiment que la seule raison d'être de cette saison 5 était d'être la dernière, de meubler en attendant un grand final qui aurait aussi bien pu tenir en un téléfilm d'1h20. Honnêtement, malgré toute la sympathie qu'on aura toujours eu pour cette série franchement sous-cotée par la critique, c'était un peu n'importe quoi. Des digressions à n'en plus finir (alors que la saison 4 semblait en avoir fini avec les sous-sous-intrigues de série B), une vraie-fausse relecture de Psychose totalement hors-de-propos, une absence plus que pesante (dans le mauvais sens du terme) de la "vraie" Norma, beaucoup trop de Dylan, pas assez d'Emma ni d'Alex, sans oublier une guest de Rihanna dont on n'a toujours pas capté ce qu'elle foutait là. Le pire ? Le grand final attendu fut tout plat, prévisible de la première à la dernière seconde, totalement dénué de la poésie macabre qui, en 2016, avait fait du meurtre de Norma l'une des séquences les plus fortes de l'année télé. Enfin non : le pire, évidemment, c'est de totalement trahir l’œuvre en décidant de faire mourir Norman Bates, refermant l'univers de la série sur un monde enfin apaisé après la mort du monstre - soit donc l'exact contraire de la vision de Bloch puis de Hitchcok. Ah ça c'est sûr qu'on ne l'avait pas vu venir. Super twist, bravo Carlton. Et le motel était magique aussi, non ?

Je n'aurais jamais cru écrire ça un jour, mais même de Nestor, on en a eu trop peu !

👎👎DIMENSION 404 Comment ça « Dimension 404 n’est qu’une tentative laborieuse pour Hulu de concurrence Netflix et Black Mirror ? » Mais euuuuh, c’est vachement beaucoup méchant de votre part de dire ça. Bon ok, c’est sans doute aussi vrai. Mais Dimension 404 a tout de même beaucoup de choses justifiant qu'on l'aime pour elle-même, à commencer par la nullité de son casting (alors que le moindre second rôle est connu), son budget monstrueux (on rivalise sans hésiter avec le budget chaussettes de la série de Charlie Brooker) ou les idées formidables qui parcourent ses scenarii… ouais bon, ok. C’est très mauvais et tellement cheap que c’est une véritable gageure que de tenir deux épisodes.

💤DOCTOR WHO (saison 10) On craignait la saison de trop. Celle qu’on ne pourrait pas supporter, une apothéose moffatienne donnant envie de se taper la tête contre les murs. Contre toute attente, on a droit (pour l'instant) à la saison molle. Fade, voire parfois anonyme. Cinq épisodes, aucun vraiment mauvais, aucun vraiment marquant. Celui de cette semaine résume bien la situation : sa seule originalité est de ne pas avoir été intitulé « Keep Breathing ». Pour le reste et même s’il était un peu plus épique que les précédents, on est en terrain connu. Si l’on ne s’ennuie pas réellement, on a une certaine impression de déjà-vu (le fil de rouge à deux balles - puisque son mystère est éventé depuis des mois - n’aide pas non plus). En attendant Bill trouve sa place. Tranquillement. Elle rayonne, et Doctor 12 n’en a l’air que plus morne et taciturne, comme si à avoir annoncé trop en amont qu’il allait partir, Capaldi n’était déjà plus vraiment là. Un mal pour un bien peut-être (une compagne qui fait autre chose que décorer en arrière-plan ? On n’osait plus y croire), n’empêche que par moments, il a vraiment l’air de se faire chier.

👍The FLASH (saison 3) OH MON DIEU MAIS C'EST INCROYABLE ON N'AVAIT PAS DU TOUT DEVINÉ QUI ÉTAIT SAVITAR !!!!!! Qu'ils sont cons ces scénaristes, quand on y pense, à nous faire monter sauce durant des mois pour... ce que tout le monde avait prédit au bout d'à peu près deux épisodes. Ils sont cons parce qu'en dehors de cela, cette saison 3 est plutôt réussie - bien meilleure en tout cas que l'affreuse saison 2. Certes, presque tout ce qu'on aimait au début de la série (son positivisme, son humour, son côté décomplexé) a été sacrifié sur l'autel d'un dark-turn dont on sait pertinemment qu'il finira en eau boudin (pas-spoiler-alert : Iris ne va pas mourir, c'est donc pour cela - et pas du tout parce qu'elle est très mal écrite comme tous les personnages féminins du Arrowverse - qu'elle fait preuve d'une telle placidité à l'approche du Jour J). Mais celui-ci tient relativement la route et a le mérite de rectifier le plus gros problème de la saison précédente : la passivité de Barry, qui subissait comme - n'ayons pas peur des mots - une pauvre merde et attendait patiemment que le méchant attaque pour tenter de le vaincre. Malgré le côté péniblement prévisible du mystère autour de son identité, Savitar est à tout point de vue un bien meilleur antagoniste que Zoom, et voir Flash échouer chaque semaine à empêcher le futur a fini par devenir assez marrant, à force, vu qu'on sait très bien comment tout cela va se finir (Steven Moffat likes this). Surtout, The Flash a renoué avec la psychologie de ses personnages, ce qui n'était pas du luxe. Les complexes de Wally, le manque de confiance de Cisco, le besoin de reconnaissance de HR... ah oui, par contre quand je dis personnages, il faut bien sûr lire personnages masculins. Chez Greg Berlanti, c'est un pléonasme.

Même les spectateurs les moins éveillés avaient au moins deviné que Savitar n'était pas une femme : ses yeux brillent.

👍👍👍The LEFTOVERS (saison 3) Cette semaine, j'ai enfin retrouvé ma série. Après trois épisodes appréciés, oui, mais regardés d'un œil un peu torve, en me demandant un peu où tout cela nous menait. Je n'en ai pas plus d'idée maintenant mais j'ai eu ce qui, sans doute, me manquait jusque-là : un bon coup de poing dans la gueule. Cela faisait un moment maintenant que je n'aimais plus Nora - ce doit être mon seul point commun avec Kevin Garvey. J'entends par-là que bien sûr, je l'aimais en tant que personnage (Nora Durst est un excellent personnage, probablement le meilleur de la série). Mais depuis quelques temps maintenant, elle m'inspirait surtout une vive antipathie. Parce que le temps passe. Parce qu'avoir traversé une tragédie ne peut pas tout excuser, tout le temps, jusqu'à la fin des temps. Parce que depuis sa rencontre avec Holy Wayne dans le meilleur épisode de la saison 1, Nora n'a plus aucun filtre, plus aucune limite, ce qui la rend souvent fascinante, terriblement surprenante mais aussi, de plus en plus, inquiétante, déplaisante. Glauque. Kevin aussi, est glauque. Toute leur relation a toujours été glauque. Mais Kevin, quelque part au fin fond de son esprit ravagé, réussit toujours à demeurer un type bon et altruiste - cet épisode le montre bien : même au fin fond de sa psychose, il reste un civil servant, pense aux autres, veut aider à sa manière, quand bien même le pauvre gars a complètement lâché la rampe. Je n'ai jamais cessé de plaindre Kevin (tout en me foutant parfois un peu de sa gueule, soit). Cela fait longtemps que mes sentiments vis-à-vis de Nora sont devenus plus ambivalents, et ce n'est pas la moindre qualité de la série que d'avoir réussi à parfaitement les mettre en abîme. Qui plus est d'une manière assez inattendue : la confrontation entre ces deux personnages était tout sauf évidente, tout sauf prévisible. Le recul sur leur relation dont fait soudainement preuve Kevin ne coulait pas de source, compte tenu de son état mental. Le fait qu'il ait un jour le courage de dire tout haut ce que le spectateur pense tout bas, encore moins. Le parallèle entre leurs deux trajectoires, en apparence harmonieuses et en réalité opposées, est assez saisissant : plus Kevin s'enfonce dans sa spirale auto-destructrice, plus il grandit ; plus Nora s'enfonce dans la sienne, plus son attitude se fait petite et méprisable.

ROCKET & GROOT Vous êtes nombreux à m’écrire pour me demander de vous rappeler ce que signifie la main ouverte. Vu que vous êtes a priori trop flemmards pour aller bêtement sur la page de barème, cette websérie animée aussi bien fichue que totalement oubliable devrait vous en donner une idée plus précise en un temps tout à fait raisonnable.


👍SUPERGIRL (saison 2) Jimmy Olsen ne sert à rien. Il ne sert à rien en tant que Jimmy Olsen, il ne sert à rien en que Guardian, il ne sert à rien en tant que journaliste, il ne sert à rien en tant que Mec Plus Âgé de Service dans une Série de la CW (oui, c'est vrai un job, mais dans Supergirl il est déjà parfaitement rempli par le Martian Manhunter), et à présent que Mon-El est dans la série, il sert à moins que rien en tant que love-interest de Kara. Le mec est tellement useless qu'il n'apparaît plus qu'un épisode sur trois, et encore est-ce le plus souvent pour passer les plats. Autant dire que l'idée d'un épisode centré sur lui n'emballait à peu près personne. Et pourtant, "City of Lost Children"était un épisode très sympathique, dans la droite ligne de cette chouette saison 2. C'était sincèrement plaisant de le voir ainsi mis en valeur, confronté à ses propres limites en tant que superhéros-sans-pouvoir et sans-véritable-identité. Jimmy Olsen ne sert à rien, c'est vrai, mais il est quand même Jimmy Olsen, c'est-à-dire un type sympa auquel personne ne souhaiterait du mal. L'épisode joue cette carte à fond, tant et si bien que même en le poussant dans des recoins pathos comme pas permis, c'était juste choupidou. Bien joué.

à part ça...

> Ils sont gentils chez Slate, c’est un site que j’aime beaucoup, mais il va falloir qu’ils trouvent un moyen de parler autrement de séries TV. J'ai poliment serré les dents il y a quelques temps face à l'article sur Knots Landing (Côte Ouest) par un(e) journaliste qui n'avait de toute évide qu’une connaissance limitée voire nulle de la série dont il était question. En France, tout le monde écrit n’importe quoi sur ce genre de série, depuis 30 ou 40 ans, essayer d'en dire autre chose est peine perdue (mais c'est malgré tout rigolo de se dire que sur le même site, je me rappelle avoir lu un article recommandant... Empire. Série qu'on aime bien ici mais qui ferait réellement passer Knots Landing pour du Orson Welles). J'ai donc serré les dents... mais voilà que quelques jours plus tard, à l’occasion d’une interview (pas trop mal, d’ailleurs) de Julianna Margulies, donc a priori un endroit où les opinions passionnante de l’auteure ne sont pas le sujet principal, celle-ci trouve le moyen, outre de nos offrir la réflexion la plus cliché qui soit sur la disparition de la télé de Network (sans le plus petit argument, bien entendu), de nous parler des « séries police et justice bas de gamme », comme, accrochez-vous bien, « New York Police Judiciaire ». Ok, fille. Tu veux vraiment qu’on discute ? Alors outre que New York Police Judiciaire aka Law & Order ne passe plus depuis onze ans (!) et que tu confonds vraisemblablement avec son spin-off Law & Order : SVU... enfin, je dis outre parce que je ne veux pas y passer trois heures, mais le papier remonte tout de même au 23 avril, ce qui signifie donc qu'en presque un mois pas une personne chez Slate ne s'est aperçu de cette erreur factuelle grossière... bref, outre cela faut-il rappeler (apparemment oui…) que Law & Order est un monument de la télévision américaine et probablement l’une des trois ou quatre meilleures séries judiciaires de tous les temps ? Quant à SVU, série d’une grande subtilité osant aborder des sujets que personne d’autre n’aborde à la télé (câble inclus), tous les critiques (enfin ceux qui la regardent) s’accordent pour dire qu’outre qu’on lui doit plusieurs épisodes incontournables, elle est actuellement dans une de ses meilleures périodes ? Un jour, il faudra m’expliquer pourquoi on reconnaît une importance à une série de Network procédurale comme Urgences et pourquoi on dénie la même à Law & Order et ses ouailles. Enfin... on le sait non ? Urgences passait le soir sur France 2, L&O l’aprem sur TF1 (tout comme Côte Ouest, ah ah). C’est aussi que simple que ça. En 2017, alors que certains fêtaient les vingt ans de Buffy en se sentant (encore) obligés de préciser que c’était plus qu’une série pour ado (20 ANS, LES GENS !)… alors même que les sites généralistes écrivent sur des séries (pour certaines totalement anecdotiques) à longueurs de semaines, on en est encore à ce genre de préjugés, à ce genre de mises au point, à ce genre de… pfff… est-ce qu’un jour, on traitera les séries non pas avec le même sérieux (c’est de culture pop, après tout) mais avec le même respect que n’importe quel autre sujet ? A ma connaissance chez Slate - ou n’importe où ailleurs - on ne confie pas des interviews d’économistes ou de romanciers à des gens ne connaissant rien à l’économie ou la littérature. Je suis un fan absolu de séries télévisées depuis près de vingt-cinq ans maintenant et je commence à me demander si je verrai arriver de mon vivant le moment où les décideurs, quels que soient leur dénomination exactes, pigeront que ce n’est pas parce qu’on sait (vaguement) écrire, qu’on a vu The Wire-La-Meilleure-Série-De-Tous-Les-Temps-Comme-Tout-Le-Monde et qu’on binge watch des trucs branchés sur Netflix qu’on connaît quelque chose au sujet.

Bon et sinon, c'est quand le reboot ?

>à la dernière rentrée, les gens de MTV pouvaient être fiers. Ce qui, tout de même, ne doit pas leur arriver très souvent en matière de séries. Non seulement ils lançaient à l’antenne une série ambitieuse, non seulement ils lançaient à l’antenne une série cool, mais encore lançaient-ils une série disant des choses importantes sur un sujet grave. On avait envie d’applaudir, tout en étant très surpris. Quelque mois plus tard, les choses sont heureusement rentrées dans l’ordre, et MTV a annulé sans états d’âme Sweet/Vicious. Bien entendu, Scream, de son côté, a été renouvelée.


Viewing all articles
Browse latest Browse all 494

Trending Articles


EASY COME, EASY GO


Pokemon para colorear


Sapos para colorear


tagalog love Quotes – Tiwala Quotes


Patama Quotes – Tanga love tagalog quotes


Ligaw Quotes – Courting Quotes – Sweet Tagalog Quotes


INUMAN QUOTES


Hugot Lines 2020 Patama : ML Edition


Re:Mutton Pies (lleechef)


Vimeo 10.7.0 by Vimeo.com, Inc.


FORECLOSURE OF REAL ESTATE MORTGAGE


Girasoles para colorear


Gwapo Quotes : Babaero Quotes


Long Distance Relationship Tagalog Love Quotes


Patama tagalog quotes – Move On Quotes


Inggit Quotes and Kabit Quotes – Tagalog Patama Quotes


5 Uri ng Pambobola


kasama kang tumanda


RE: Mutton Pies (frankie241)


Vimeo 10.7.1 by Vimeo.com, Inc.