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Channel: LE GOLB
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[GOLBEUR EN SÉRIES '16-17] Semaine 5

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👎👎 BULL Terrible. Il n’y a tellement rien de crédible là-dedans qu’on en ressort embarrassé pour tout le monde, des scénaristes au Network en passant par les mannequins La Redoute qui entourent l’irritant Michael Weatherly. De quoi ça parle ? Hum. Comment vous décrire ? Prenez Scandal, mélangez-la avec Scorpion, saupoudrez de Mentalist et n’oubliez pas de rappeler que vous étiez la chaîne de The Good Wife. Vous ne voyez pas ? Alors disons pour être plus clair que Bull est une série vaguement judiciaire, mais alors de très loin dans la pénombre, qui s’articule autour d’un type super trop fort qui lit littéralement dans les pensées des jurés et qui, lorsqu’il n’y parvient pas (la vie n’est rien sans challenge) a toute une équipe d’anciens figurants de teen-dramas pour l’aider à établir tout plein de statistiques passionnantes (parce que les procès, vous ne le saviez peut-être pas, mais c’est presque autant de la psychologie que des maths… hein ? Quoi ? De la justice ? Non mais lolilol, les zamis…) En un sens, ce pourrait être rigolo si ça n’essayait pas tellement d’avoir l’air cool, et si Weathearly savait jouer. Là, en l’état, c’est plus angoissant qu’autre chose. Pensée émue pour la direction des programmes de CBS : on se doutait bien qu’ils allaient avoir du mal à remplacer The Good Wife et Person of Interest ; on était même prêt à faire preuve d'indulgence, car il n'est pas facile de perdre vos deux meilleurs titres à deux mois d'intervalle. Mais tout de même, on n’aurait pas cru qu’ils tomberaient aussi bas qu’avec un combo Bull + MacGyver. Je vous ai dit que je songeais justement à créer un Drawa de la pire programmation ?

Non mais vraiment, je vous assure : cette série PUE le Drawa.

👍👍CHANNEL ZERO Il est assez difficile, peut-être même impossible, d’adapter correctement une creepypasta. Ces variantes digitales des histoires qui font peur au coin du feu, légendes urbaines propagées de media social en média social, ont ceci de fascinant qu’elles ressuscitent quelque chose de l’oralité, d'un imaginaire populaire et anonyme qui a presque totalement disparu de nos jours alors qu’il fut la base ancestrale de tout récit de fiction. Constamment enrichie par ses propres récepteurs, la creepypasta a, c'est vrai, quelque chose en elle de sériel ; une série TV en est pourtant presque l'antithèse : cela réduit l’histoire à un format, un auteur, une trame définie. De l’illustration, en somme. Autant dire qu’il est par conséquent fortement déconseillé, si vous ne connaissez pas cet univers, de vous attarder sur Candle Cove(ne cliquez pas, je viens de vous dire)avant d’avoir vu le remarquable pilote de Channel Zero - le meilleur de l’automne, peut-être. Cela vous gâcherait une grande partie du plaisir frissonnant procuré par cette nouvelle série horrifique. Particulièrement convaincant dans le registre du malsain sans pour autant éprouver le besoin d’en faire tonnes, le résultat ménage suffisamment les ambiguïtés pour que l’on n’ait vraiment aucune idée de ce qui nous attend (l’une des souches de la creepypasta est l’impossibilité de trancher entre réalité/fiction/légende/faits, et on la retrouve ici joliment transposée dans le choix de placer au centre du récit un unrelieable narrator). C’est bien écrit, intelligemment adapté (c’est-à-dire que cela n’adapte pas réellement Candle Cove elle-même - c’est d’ailleurs pourquoi il serait dommage de vous spoiler vous-mêmes en allant voir de quoi il retourne), c’est original, c’est tendu à souhaits… et c’est tellement bien qu’on se demande un peu comment les scénaristes vont réussir à maintenir un tel niveau de pression sur le spectateur durant une saison entière, même restreinte à six épisodes. Nul doute en tout cas que nous aurons l’occasion d’en reparler dans les semaines à venir tant il évident dès les premières scènes que Channel Zero a un truc bien à elle.

Mouais. Bon. Ok : trouver une image ne risquant pas de vous spoiler n'était pas une mince à faire.

👍 DESIGNATED SURVIVOR Oui, il y a des clichés (pleins). Des lourdeurs coupables, des violons, de l’Amérique éternelle. Il y a même Maggie Q entre deux bannières étoilées. Mais il y a aussi un sacré savoir-faire, entièrement mis au service d’un Kiefer Sutherland impec' en brave type devenu Président malgré lui. Cela ne suffira peut-être plus dans dix ou douze épisodes, lorsque le héros aura pris la pleine de mesure de sa fonction et que l’intrigue thriller n’aura pas manqué, de ce fait, de prendre le dessus. Pour l’heure, il est impossible de dénier à la nouvelle série d’ABC une belle efficacité, que ce soit dans la gestion du rythme, dans la mise en scène ou même dans les trouvailles de récit qui, si elles en sont rarement (des trouvailles), sont toutes parfaitement exploitées. Du formaté, assurément, mais du formaté qui fait le job.

👍 SUPERGIRL (saison 2) Super retour pour Superfille mais, euh… c’est qui, ce gars en bleu à côté d’elle ? Hein ? Quoi ? Super Qui ? Hein ?! Superman ?!!! Oh. My. God. La rumeur était donc vraie : Tyler Hoechlin, le plus mauvais acteur de Teen Wolf (voire le plus mauvais acteur de MTV, The CW et Freeform réunis) est donc le nouveau Superman. Ok. Bon bon bon. Une fois n'est pas coutume, ma femme aura raison de soupirer que ça ne vaut pas Dean Cain, mais nous ne reviendrons pas sur ce projet de loi visant à imposer d’obtenir sa licence de héros DC avant de pouvoir postuler à un job - il faut laisser la démocratie suivre son cours. Plutôt que de souligner à quel point Hoechlin est fade, on se contentera de remarquer qu’à peine rapatrié sur la CW (Supergirl passait sur la chaîne de Bull et MacGyver l’an dernier), Berlanti s’est empressé de franchir le Rubicon - quasiment dès la première scène de la saison, sans hésiter plus de trois secondes : vite, cette pauvre fille de Supergirl a besoin qu’on l'accole à un homme. De toute urgence. J’avoue que j’exagère un peu car la manière dont est écrit le personnage de Superman, assez cohérente avec ce que l’on connaît de lui, n’en fait pas du tout un connard misogyne (au contraire, les deux héros sont plutôt traités d’égal à égal, avec en bonus quelques one-liners assez marrants). Il n’empêche que la coïncidence est trop frappante pour en être une : Supergirl était jusqu’ici la seule série DC/Berlanti (sur quatre - même cinq en comptant Vixen) à ne pas être plombée par un machisme débilitant, mettant en valeur non pas une, mais deux héroïnes badass, et relégant avec une certaine malice Jimmy Olsen au rang de faire-valoir - un mimbo, ni plus ni moins. Il faut croire que c’était juste la touche CBS.

"A Maid needs a Man..."

... à part ça...

Certains se sont empressés de le noter : l’épisode 61 de Dragon Ball Super semblait écrit de A à Z pour faire mentir ce que j’écrivais après l’épisode 60. Enfin, c’est que les lecteurs du Golb, taquins, ont bien voulu voir. Libre à eux d’imaginer que Trunks va vraiment justifier son existence et que tout ça ne va pas se terminer par une branlée en bonne et due forme. A croire qu’il n’y a que moi qui connais les tropes de la séries…


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