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[GOLBEUR EN SÉRIES] Semaine 15

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DOCTOR WHO (saison 7)[spoilers] Depuis que la série a été réactivée en 2005, les Christmas Specials ont pris l'habitude de ne compter que rarement parmi les meilleurs épisodes de la série, tout en étant dans le même temps régulièrement indispensables à sa bonne compréhension (ce qui, soit dit en passant, est légèrement contraire au principe même de Specials). L'exception qui confirme la règle étant évidemment le magnifique épisode "The End of Time" (2009), qui refermait la période David Tennant avec force larmes. Celui de cette année, pour sa part, n'a rien d'une exception. Ne serait-ce le plaisir de retrouver le Doctor après quelques mois d'abstinence, il faut même avouer que ce "The Snowmen" au concept pourtant alléchant était un épisode assez raté, bizarrement construit, pas très bien écrit et assez confus par instants, malgré quelques belles idées (ah ! ce Tardis dans les nuages...) Dans la droite ligne, en somme, d'une première partie de saison sept usant et abusant déjà d'ellipses perturbantes et de raccourcis narratifs inhabituels dans une série qui, dans ses meilleurs moments, avait pris l'habitude de se concentrer sur les atmosphères et les personnages secondaires de chaque épisode, de plus en plus fantomatiques depuis que Moffat a pris les commandes. On ne comprendra sans doute jamais comment le plus grand fan de la série, qui en avait écrit quelques uns des meilleurs chapitres, a pu à ce point la saccager à partir du moment où on lui a confié les clés du camion. Entre des intrigues fil rouge faussement complexes et surtout très prétentieuses, la multiplication des scènes d'action (le Doctor - modèle universalo-intemporel de non-violence - se bat désormais quasi tous les deux épisodes) et le sous-texte romantico-sexuel de plus en plus appuyé avec ses compagnes (Matt Smith a probablement roulé plus de pelles depuis trois saisons que ses dix prédécesseurs en quelques quarante-sept années)... Doctor Who continue d'absorber les gimmicks typiques des supernatural teen dramas américains, sans qu'on en comprenne bien l'intérêt (mis à part que sans surprise, la série n'a jamais aussi bien fonctionné à l'exportation). Russel T. Davies n'ayant apparemment pas prévu de revenir prochainement aux commandes, on va tenter de se consoler en se disant qu'en 2013, Neil Gaiman et Mark Gatis devraient à nouveau fouler le sol du Tardis. Mais la pauvre cabine téléphonique commence à être chargée, toute plus grande à l'intérieure qu'elle soit.

"Je sais, Jenna : ça fait deux fois que Steve te promet d'introduire ton personnage et le bute à la fin de l'épisode. Je vais lui parler, je te jure. Bisou ?"

FRINGE (saison 5)[spoilers] L'enchaînement est parfait car, au fond d'eux, les scénaristes de Fringe aimeraient certainement travailler sur Doctor Who. Cette série qui peut s'auto-rebooter en permanence sans que ça dérange personne, décliner pendant deux ans en n'ayant qu'une mauvaise critique et demi, changer de thème aussi souvent de casting sans que quiconque ait l'idée saugrenue d'aller lui intenter en procès en n'importe quoi. Du coup, à leur humble niveau, ils essaient de faire pareil. Et quelque part, ils ont raison : en considérant que, sur la ligne de départ, leur série ne parlait de rien, qu'eux-mêmes n'avaient pas la moindre idée de ce qu'ils allaient raconter, et que toute l'intrigue sur les mondes parallèles n'était dans le fond qu'un coup d'un soir qui n'était pas parti en douce au petit jour... effectivement, oui, Fringe semblait toute indiquée pour se rebooter tranquillement, voire même mieux : s'auto-remaker, puisque c'est cette direction qui a clairement été choisie depuis l'étonnante (et très efficace) saison quatre. La preuve s'il en était besoin que les histoires de SF autorisant les futurs alternatifs sont au moins autant synonymes de liberté créative que de grosse flemme scénaristiques : puisque tout et possible, puisqu'aucune règle n'entrave les déplacements des personnages à travers le temps et l'espace, c'est donc qu'on peut tout se permettre, y compris le plus idiot ou le plus imbitable. Las, c'était compter sans ce con de public, qui ne semble pas apprécier, du tout, la tournure prise par la série pour son ultime saison. Passe encore qu'on lui sorte un futur à la con sur le mode du vingt-cinq ans plus tard. Mais qu'on lui supprime ses mondes parallèles, qu'on se débarrasse presque complètement de certains personnages (pauvre Broyles) et qu'on lui propose, pour la deuxième année consécutive, un remix pure et simple de ce qui a fait (l'improbable) succès des trois premières saisons... il ne faudrait peut-être pas exagérer. Cette saison cinq n'est pas si mauvaise et, ironie du sort plutôt amusante, c'est peut-être même l'arc d'épisodes le plus cohérent que Fringe ait jamais offert. Ce n'est pas difficile, vous me direz : une énième allégorie (peut-on d'ailleurs encore parler d'allégorie à propos d'un truc aussi peu subtil ?...) du nazisme ayant été substituée à la quasi totalité de la mythologie de la série, il n'y a pas grand-chose à faire coller, donc peu de risque de multiplier les incohérences. C'est plutôt dans ses replis, dans son sous-texte, que la saison déçoit et irrite. Comme par exemple lorsque Peter s'inflige la technologie des Observateurs, en devient un petit à petit... durant trois épisodes seulement, avant qu'Olivia ne le ramène dans le droit chemin, qu'il enlève le dispositif et redevienne ce bon vieux Peter Bishop, qu'on connaît et qu'on aime, même s'il ne sert à rien. C'est là, à ce moment, que l'on comprend que les scénaristes sont des branleurs qui n'ont que de la gueule : cette saison cinq se veut celle du grand changement avant la conclusion finale, mais elle ne transforme la série qu'à sa périphérie et, pour le reste, poursuit un objectif très exactement contraire : surtout, ne rien changer, ne pas faire évoluer les personnages, ni leurs interactions, ni rien qui pourrait nous emmener un peu trop loin dans la réflexion. Dans une bonne série, avec de bons scénaristes, le fait que la fille de Peter et Olivia soit devenue une bombasse du même âge qu'eux aurait pu créer quelque chose de gentiment malsain et vertigineux. Dans Fringe, l'idée est d'autant plus stérile que la jolie Etta meurt au quatrième épisode dans une indifférence quasi générale. Tout est dit.

Jolie, jolie... ok, elle un peu fade, Etta. En même temps l'actrice est supposée être la fille d'Anna Torv et Joshua Jackson, hein. On peut donc presque parler de trouvaille de casting.

HOW I MET YOUR MOTHER (saison 8)[spoilers] Un jour, ce serait bien que quelqu'un se dévoue pour expliquer aux scénaristes de FriendsHow I Met que le relation entre Barney et Robin, tout le monde s'en branle. Cela fait quand même quelques saisons maintenant qu'ils nous les brisent avec cette intrigue créée quasiment ex nihilo pour un cliffhanger de fin de saison qui n'a excité personne. C'était rigolo sur le coup, mais vouloir nous le faire avaler comme la grande intrigue Ross/Rachel de la série ressemble tout de même un peu à une blague de mauvais de goût (c'est tout de même le pauvre Ted, l'éternel amoureux éconduit de la belle Robin... déjà qu'ils lui ont enlevé quasiment tout intérêt et tout embryon d'aventure, c'est un peu cruel de le dépouiller de la dernière chose qui lui restait...) Et si la saison précédente relevait étonnamment le niveau de la série, il n'est pas interdit de penser que le très bon personnage de Quinn n'y était pas pour rien. On peut même considérer que Bays et Thomas avaient réussi là où un paquet d'autres avaient échoué, en mettant en couple le personnage qui ne devait absolument pas l'être sans pour autant, jamais, ruiner ce qui faisait son charme. Las, Quinn a été virée et effacée de la mémoire collective du jour au lendemain, tout ça pour... quoi ? Oui, soutenir leur love story inepte entre Barney et Robin, comme si la série avait besoin de ça pour continuer (alors qu'elle n'a besoin de rien, elle a déjà Neil Patrick Harris... elle pourrait bien virer tous les autres et le mettre tout seul devant une caméra qu'on s'en ficherait pas mal et continuerait à regarder).

Et le Drawa de la série qui aimerait bien montrer des fesses vu qu'elle n'a rien à dire sauf qu'elle ne peut pas parce qu'elle est sur un Network est attribué à...

Mieux valait jamais que tard, finalement.

SKINS (saison 6) L'an dernier, j'avais pris le temps d'analyser la non-évolution de Skins, en m'appuyant sur sa cinquième saison. Cette année, la non-évolution est telle que pour savoir ce que je pense de la sixième saison, vous n'avez qu'à relire mon article sur la précédente. La seule nuance est que cette fois-ci, rien n'existe, à tel point qu'on a l'impression d'à peine connaître les personnages une fois parvenu au dernier épisode. La prochaine fournée - qui sera la dernière - s'intéressera (quelle surprise, on ne l'avait vraiment pas vu venir !) aux vies d'adultes de plusieurs des héros de la série au fil des ans. Aucun personnage de cette troisième génération ne figurera au casting. Le genre d'annonce qui sonne un peu comme un aveu.

A part ça

Rien, très hivernale oblige. Vous avez donc d'autant moins d'excuses pour tarder plus longtemps à envoyer vos votes pour les WGTC? Drawas 2012. Il ne reste plus quelques heures pour élire Anna Torv plus mauvaise actrice dans un premier rôle. Ou une autre, mais vous comprendrez que je ne puisse décemment pas terminer un billet évoquant Fringe sans dire une méchanceté sur Anna. Il n'y a pas que les scénaristes de Skins qui ont un cahier des charges.


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