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Channel: LE GOLB
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[GOLBEUR EN SÉRIES II] Semaines 1 & 2

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Un grand acteur dans une petite série, des comédies nulles, un énième sous-sous-Lost, un duo reformé et un serial-killer à pleurer de rire. Pas de doute, la rubrique Golbeur en séries est de retour.

THE BLACKLIST, c'est cette série dont on sait très bien que ça ne va pas être terrible terrible, voire pire encore, mais dont on sait tout aussi bien qu'on va la regarder quand même, sans trop pouvoir dire pourquoi si ce n'est qu'il faut bien passer le temps. En tout cas sur le papier. Car dans les faits, cette histoire totalement éculée de "concierge du crime" qui se rend au FBI mais n'accepte de parler qu'à une jeune recrue toute étonnée de se trouver là... ma foi, le temps d'un pilote, elle tient plutôt bien la route. Alors soit, cela doit beaucoup au charisme de James Spader, l'une des rares idoles de ce blog, dont il était hors de question de manquer le come-back, cinq ans après la fin de Boston Legal (sa pige dans The Office ne compte évidemment pas). Mais même sans cela, les ficelles sont moins grosses qu'habituellement dans ce genre de série, la réalisation moins pataude, bref : on passe un bon moment. En toute logique, tout cela devrait devenir très ennuyeux dans moins de dix épisodes - pour une semaine de reprise, c'est tout bien.

La crise continue chez NBC : être obligé de repiquer la cage en plexiglas achetée pour Hannibal, c'est un peu la honte.

DADS Mon Dieu que c'est mauvais. Il n'y a même pas de mot pour qualifier ce truc.  Et pourtant Dieu sait que l'idée d'une comédie réunissant Giovanni Ribisi, Seth Green et Peter Rieget avait, dans l'absolu, tout pour donner envie. Mauvaise pioche. Ultra mauvaise, même. Tellement mauvaise que je me sens obligé d'utiliser la fonction "soulignement" pour la première fois depuis des années (peut-être même depuis la création de ce blog). Non seulement Dads est incroyablement bête, non seulement son pilote suinte un racisme un peu beauf qu'on pensait ne plus jamais revoir dans un sitcom depuis les années quatre-vingts, mais surtout... on ne ri absolument jamais (enfin je pense que vous l'aviez déjà deviné). Le seul sentiment provoqué chez le spectateur est la stupéfaction de voir Green, créateur et auteur d'un des shows les plus drôles et transgressifs des dernières années (Robot Chicken, pour ne pas le nommer) se compromettre (il n'y a pas d'autre mot) dans un truc aussi bidon. Apparemment il n'y a pas qu'en France que les riches subissent un matraquage fiscal...

DEXTER (saison 8) Même en regardant en accéléré, c'était dur. Et beaucoup trop long. A l'époque où la série était à peu près correcte, on m'a souvent reproché d'avoir la dent très dure avec elle. Je me demande ce que toutes ces bonnes âmes pensent à présent - m'est avis qu'elles ne doivent pas faire les fières. L'ultime saison de Dexter fut tout bêtement nulle, inepte, bourrée d'invraisemblances et de digressions sans intérêt, mais quasiment passionnantes ceci dit en regard de la chute... avec bien sûr en prime, comme toujours, une morale à gerber. Rien de nouveau sous le soleil - c'est entendu. Même les habituelles qualités de la série, certes devenues très intermittentes depuis la saison quatre, n'étaient plus au rendez-vous d'un dernier chapitre hésitant entre l'abrutissant et le soporifique selon les scènes. Comment dire à ceux qui ne l'ont pas vus ? Écoutez, c'est bien simple : après avoir vu le final de Dexter, je suis intimement convaincu qu'à côté, celui de How I Met Your Mother sera brillant. C'est vous dire où j'en suis rendu.

PLATANE (saison 2) Eric Judor continue son petit bonhomme de chemin, les fesses toujours coincées entre Curb Your Enthusiasm et Entourage. Sans (est-il nécessaire de le préciser ?), la violence du premier ni le côté fun et jouissif du second. Peu importe : Platane reste une chouette série, capable de grands moments de drôlerie - donc de cruauté - et même parfois d'une surprenante émotion (voir l'excellent épisode 2x03, "La Fois où il était desperate", parfait de bout en bout). Bien plus solide que la précédente, à tout point de vue, cette nouvelle saison se repose moins sur les guests et plus sur une écriture soignée, sans oublier qu'elle a sur la première un avantage non négligeable : le retour de Ramzy, qui campe un excellent lui-même, bluffant de naturel. Toutes les scènes mettant en scène le duo reformé sont soit brillantes, soit touchantes, soit hilarantes - au minimum surprenantes. Pour le reste, la série reste fidèle à ses fondamentaux, qui peuvent facilement irriter tant l'humour de Judor n'est pas consensuel et laissera toujours de marbre la moitié des spectateurs. Ceux qui ont aimé la première saison adoreront la seconde, et inversement. Le Golb avait aimé la première.


TROPHY WIFE Vous aviez aimé les comédies toutes pourries de la rentrée 2012-13 ? Vous allez adorez celles de la rentrée 2013-14. Poids lourd de la catégorie, ABC a visiblement décidé de se dépasser en vue des prochains Drawas, tapant très fort dès la semaine de la reprise avec un show qui a tout pour lui : c'est ringard, pas original pour deux sous, à tout point de vue mal fichu. Si l'on était objectif, on se sentirait obligé de préciser que tout de même, on peut parfois se surprendre à sourire devant Trophy Wife, qui ne plonge pas si profondément dans les abysses que certaines de ses prédécesseuses dans cette case. Visionnée après Dads, elle pourrait même passer pour un show efficace. Heureusement pour tout le monde, cette rubrique est la moins objective de tout ce blog, personne ne vous forcera donc à regarder ce sitcom gentiment bébête, Bradley Whitford ou pas Bradley Whitford. De toute façon ce serait peine perdue, puisque que comme 80 % des nouvelles mauvaises séries du network (et même de quelques bonnes), Trophy Wife est candidate naturelle à une annulation rapide dans un acte de contrition quasi-christique.

UNDER THE DOME Parce que Brian K. Vaughan est l'auteur d'un des meilleurs comics de la décennie écoulée (Y, The Last Man) et qu'il a signé (parmi d'autres) l'un des mes épisodes favoris de Lost ("Dead Is Dead"... parmi d'autres, aussi), j'avais vraiment très envie d'aimer son adaptation d'un des romans les plus faiblards de Môssieur Stephen King. En plus, je n'avais pas de raison d'y aller à reculons, puisque promis juré, on allait sans remords s'éloigner du bouquin : ce ne pouvait pas être un mal, si ? Eh bien... si, en fait. Finalement, même un roman moyen de l'écrivain le plus populaire au monde reste très au-dessus de son adaptation in flesh, a fortiori quand on remplace des trouvailles moyennes par d'autres absolument piteuses (et qui ne méritent donc pas ce titre). Under the Dome aurait pu, dans l'absolu, constituer une des bonnes surprises de l'été qui vient de s'achever. Ses deux premiers épisodes sont d'ailleurs plutôt réussis, au sens ils captent assez facilement l'attention du spectateur. Las ! Malédiction post-Lost, épisode 152 : Vaughan nous la joue comme tant d'autres avant lui "non mais vous comprenez, c'est une série à super concept mystérieux-que-même-tu-te-poses-des-questions-après, mais avant toute autre chose : c'est une histoire sur des personnages !". Lol, mdr et toute cette sorte chose : les caractères d'Under the Dome sont à ce point plats, et les situations à ce point clichesques... que le fallacieux argument tombe rapidement à l'eau. Un jour peut-être, dans dix ans, les producteurs finiront-ils par comprendre que la force de Lostétait effectivement la solidité de son casting et l'écriture de ses héros ; pas sa seule force, mais son moteur principal, son ADN, qui lui permettait ensuite de faire avaler l'imbitable au spectateur conquis. D'ici là, on risque encore de se taper un paquet de trucs comme Under the Dome. Ou Revolution. Ou... enfin mettez celui que vous voulez - ce ne sont pas les candidats qui manquent.

C'est pas pour être raciste mais les sous-Lost, ils se ressemblent quand même un peu tous...

En un mot comme en mille...

> Brooklyn 9-9 est à l'heure actuelle la seule comédie vraiment marrante de cette rentrée. C'est pourquoi on en parlera plus tard. Injuste, moi ?

> Je pensais être fidèle à mes principes et tenir au moins cinq épisodes de Devious Maids. Et puis j'ai regardé le premier.

> Comme tous les grands champions, Chuck Lorre n'est jamais rassasié : récompensé pour l'ensemble de son œuvre aux WGTC Drawas 2012, il remet le couvert cette année en ajoutant Momà son palmarès. Faut-il vraiment en dire plus ?

> J'ai vraiment du mal à me faire un avis sur Sleepy Hollow. Enfin si : je sais que c'est pas bien, mais je me demande encore à quel point ce n'est pas bien. Est-ce qu'en s'accrochant un peu, on ne pourrait pas atteindre ici une forme de poésie dans la nullité qui rendrait le show indispensable ? Il faudra qu'on y revienne, car vous savez que le sujet me tient à cœur.


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